8,2 millions pour le patron d´Alcatel
Dans la foulée du scandale provoqué par les indemnités de Noël Forgeard, celles de Serge Tchuruk ont été publiées mercredi.
Le groupe a lui aussi annoncé un vaste plan social début 2007.
- le 11/04/2007 - 17h24
Même si les situations sont différentes, le rapprochement entre les émoluements touchés par Noël Forgeard à son départ d´EADS et ceux de Serge Tchuruk, ex-PDG d´Alcatel, ne manquera pas d´être fait. Noël Forgeard aurait perçu 8,4 millions d´euros (indemnités de départ et clause de concurrence) l´an derneir, Serge Tchuruk, 8,2 millions d´euros.
Selon un document réglementaire transmis au gendarme américain de la Bourse, la Securities and Exchange Commission (SEC), la rémunération de l´ex-patron d´Alcatel s´est élevée à 2,5 millions d´euros, dont une partie fixe de 1,4 million et une part variable de 1,1 million. Un montant auquel vient s´ajouter une indemnité de départ de 5,67 millions d´euros calculée en fonction d´un montant fixé selon les termes du contrat qui le liait à Alcatel lors de son arrivée à la tête de l´entreprise en 1995.
A l´époque, le cours en Bourse d´Alcatel était de 13,8 euros. A son départ en avril 2006, il n´était plus que de 9 euros soit une baisse de 35%. C´est à ce moment que le Français s´est marié avec l´américain Lucent.
Le nouveau groupe a annoncé en février la suppression de 12.500 emplois dans le monde, dont 1468 en France, dans le cadre d´un plan d´économies de 1,7 milliard d´euros sur trois ans. Serge Tchuruk, 69 ans, qui a abandonné en décembre 2006 ses fonctions exécutives à la tête d´Alcatel, est devenu le président non exécutif du conseil d´administration du nouveau groupe. Il a renoncé toutefois à toucher une rémunération annuelle au titre de sa nouvelle fonction, a précisé une porte-parole d´Alcatel-Lucent. Il ne touchera que des jetons de présence, au maximum 100.000 euros par an. Il y a peu de dirigeants qui font ce choix, a-t-elle souligné.
Eiffage : des stocks-options loin d´être excessives
On m´a donné 75.000 actions gratuites au titre de 2005, puis 120.000 supplémentaires au titre de 2006, soit deux millièmes du capital d´Eiffage pour 20 ans à sa tête, ce qui me semble loin d´être excessif, affirme le PDG du groupe de BTP français, Jean-François Roverato, dans les colonnes du journal Les Echos de mercredi. Au cours actuel, cela représente plus de 23 millions d´euros. Depuis 1989, aucune stock-option ne m´a été attribuée puisque j´ai préféré qu´elles aillent à mes collaborateurs, ajoute le PDG, affirmant détenir à ce jour 1,23% des droits de vote d´Eiffage et n´avoir jamais vendu un titre de la société, sauf pour l´achat de sa maison. L´action Eiffage est en hausse de 61,57% depuis le début de l´année

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hekt0r