Ghost in the Shell 2 : Innocence 攻殻機動隊
Fiche technique :
Date de sortie : 2004
Pays : Japon
Genre : Cyberpunk
Réalisateur : Mamoru Oshii
Note : 6.5/10
Résumé
2032... La mince frontière qui séparait l'homme de la machine s'est abolie. L'espèce humaine a virtuellement oublié ce qui faisait son humanité, tant corporelle que spirituelle. Batou un est cyborg, inspecteur au sein de l'unité anti-terroriste, il est sur la piste d'une gynoïde soupçonnée d'avoir disjoncté et massacré son propriétaire.
Mamoru Oshii ce visionnaire
Dèjà il n'est pas vraiment nécessaire d'avoir regardé le premier opus, pour comprendre Innocence. Mamoru Oshii s'amuse à poser des questions sur l'existence humaine, ou plutôt son sens même et de comment elle se situe dans ses créations de machines. Car le Ghost c'est quoi si ce n'est un robot à qui l'on a donné une âme humaine, ces poupées qui veulent ressembler à leur créateur et une chose totalement inhérente à l'homme. Dans une ville très metropolisé, peu de gens peuvent se targuer d'être encore humains à 100 % sans avoir des implants biomécanique et autres diodes dans le cerveau, le seul être encore sur d'être humain c'est le chien de Batou. La différence entre la machine et l'homme c'est que l'un a une âme l'autre non, dans Innocence des enfants se font voler leur âme, pour ensuite les transplanter dans des poupées pour les rendre identique aux créateurs, c'est là la question de la frontière que pose le réalisateur. Cette frontière est remise en cause, quand Batou et son coéquipier revivent trois fois de suite une scène avec juste quelques détails de changé.
Ne pas avoir peur de la philosophie, sinon c'est foutu
Un des gros points négatif de Innocence, c'est que le film s'overdose de proverbe et autres citations philosophique, c'est constamment et dans n'importe qu'elles situations, même si certaines sont les bienvenue. Donc des fois on se demande si Mamoru Oshii ne se perd dans toutes ces frasques philosophique et si le spéctateur a encore l'envie de le suivre. Il y a une chose qu'on ne peut pas enlever à Innocence, c'est sa beauté. L'anime mélange déssins en 2D et images de synthèses de manièrere remarquable.
Conclusion
Il serait dommage de passer à coté de Innocence, tant celle-ci inspire à une réflexion de l'existence de l'humanité.