The 14 Amazons
Fiche technique :
Pays : Chine
Date de sortie : 1972
Genre : Péplum Martial
Réalisateur Cheng Kang
Casting : Ivy Ling Po Lisa Lu Lily Ho Li Ching Yue Hua Lo Lieh Tina Chin Fei Shu Pei Pei Yeh Ling Chih Wang Chin Feng Wong Ping Lau Ng Kei Ha Ping Huang Chung Hsin Fan Mei Sheng Tien Feng
Note : 7/10
Résumé
Trahis par une ministre véreux, les célèbres guerriers chinois de la famille Yang sont anéantis par l'armée du Roi. Deux généraux ayant échappé au massacre annoncent la terrible nouvelle aux 14 veuves et filles de Yang. Profondément attristées mais également révoltées, les amazones sont déterminées à partir sur le front pour défendre leur pays et venger les membres de leur famille, avec une nouvelle armée composée essentiellement de femmes.
Budget colossal
Le film sort en 1972, il aura fallu 1 an de tournage et un budget énorme pour l'époque, pour voir l'un des plus épiques films de la Shaw Brothers, qui réunit un beau casting de star féminine, Lisa Lu Yan, Ivy Ling Po, Lily Ho, les hommes ne sont pas délaissés pour autant, Tien Feng, Lo Lieh, Paul Chiang, Wong Hap et Bolo Yeung. Le récit historique du film est très connu en Chine, les 14 amazones sont des femmes impitoyable
face aux barbares Mongoles, dotées d'un patriotisme et d'une vengeance presque aveugle, elles sont aussi accompagnées par de fidèle guerrier, que rien n'arrêtera. Pour bien retranscrire cette épopée à l'écran, Chen Chi-Jui (décors) a pris son bon goût avec lui, en créant le château énorme des Mongoles, avec des intérieurs magnifique pour la maison Yang et sans oublier la tonne de figurant lors des batailles.
Comme tout bon film de la Shaw qui se respecte, les chorégraphies sont les maîtres mots de leur réussite et c'est le fils du réalisateur qui si attarde Tony Ching Siu Tung, en nous offrant des batailles enragées, dont le rythme est soutenu sans problème pendant les 2 heures du film.
Historique oui, mais diablement kitsch aussi
Il ne faut pas s'attendre à du réalisme ici et non plus de parlote politique, les 14 amazones sont là uniquement pour en découdre avec les Mongoles, qui en parlent d'eux ressemblent à un personnage très connu (veste rouge, bonnet rouge, vous voyez...). C'est veuves qui n'hésite pas à créer un pont humain, pour traverser un immense gouffre, lors d'une scène mémorable. Les gardes qui s'acharnent sur des pauvres prisonniers déjà mort, mais cela ne saurait faire fuir les fans de la Shaw, car la violence est bien présente, avec ses tortures et décapitations en tout genre, garni d'une belle peinture rouge.
Conclusion
Une oeuvre à voir absolument, pour son casting phénoménal, ses chorégraphies dantesque et surout pour ceux qui aiment le kitsch.