À quoi reconnaît-on la Lada Sport du salon de Genève ? Pas par le jogging de l’hôtesse, ni par la balle de tennis sur l’attache-remorque et encore moins par l’autocollant « Allez l’OM », non… Par sa couleur jaune canari. Toutefois, chez Avtovaz on avoue que la 1119 GTI est avant tout une version de tuning de la 1119 cinq portes à hayon. Mais du tuning de pro avec un travail en profondeur sur le comportement et les performances. Une petite GTI de 3850 mm à découvrir de toute urgence (mais vous n’êtes pas obligé de lire la suite).
En tentant de déchiffrer le dossier de presse en français imparfait, on apprend que la 1119 GTI présentée à Genève, profite d’une boîte de vitesse aux rapports plus courts. Elle dispose aussi d’un différentiel à glissement limité, d’amortisseurs à gaz, d’une suspension avant à triangulation, d’une admission différente, d’un nouvel échappement, de freins arrière à disques et d’une direction dont l’assistance a été réduite. Mais, surtout, elle cache sous le capot un fauve de Sibérie, un diable du Caucase, un terrible Yvan moscovite : un bloc 16 soupapes 1,6 L de 125 chevaux (92 kW) à 6500 tr/min et 150 Nm à 5000 tr/min. Pour 1050 kg. De quoi faire brûler la terre partout où elle passera. Et surtout, pour faire plaisir aux, tels que décrits dans le dossier de presse, « amateurs du life-style actif et de la manière sportive de conduire » (sic). Faut dire qu’elle réussit le 0 à 100 km/h en 9,5 s et roule à 195 km/h.
