voila sans donner mon(ma) candidat(e) préfairé(e) voila la lifestory de tous les candidats en vogue:ségoléne royale,nicolat sarkozy,françois bayrou ,jeans-marie le pen
ségoléne royale :miss poitou-charentes
La carrière politique de Ségolène Royal démarre par un parachutage mitterrandien dans les Deux-Sèvres en 1988. Là, elle propose aux paysans de prendre des cours d'anglais. Et ça marche. Une méthode est née : l'art de séduire le petit peuple avec des airs d'institutrice un peu froide mais intègre. Entre 1992 et 1993, elle est ministre de l'environnement du gouvernement Bérégovoy. Elle fait voter une loi anti-bruit et une autre sur la reconquête des paysages (sauvons nos paysages, savourons nos produits!). En 1997, ministre déléguée à l'enseignement scolaire, elle réinstaure l'éducation civique au collège et souhaite que les élèves apprennent à vivre ensemble.
Gros coup symbolique en 2004 dans un contexte certes très favorable à la gauche (20 des 22 régions basculeront lors des Régionales), elle ravit la région Poitou-Charentes au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, à l’époque aussi populaire que la grippe aviaire. A 52 ans, la députée des Deux-Sèvres et présidente de la Région Poitou-Charentes a plus que jamais le vent en poupe. Si Ségolène plaît, c’est parce qu’elle parle des vrais problèmes de la vraie vie des vrais gens, comme les menus da la cantine scolaire ou le problème du bizutage dans les grandes écoles. (On exagère : son site participatif Désirs d'avenir invite les électeurs à parler aussi sécurité de l’emploi, surpopulation des prisons, le tout dans une ambiance visuelle aussi bandante qu’une pub Everstyl).
Tout au long de la campagne des primaires à gauche, elle a moins cherché l'adoubement des cadres historiques que celui des militants de base : initiatives locales, promotion des territoires, démocratie participative, elle martèlera avec succès une politique du renouveau qui se pose d'abord en rupture avec la logique habituelle du PS. Incapables d'imposer la ligne historique face à cette rupture, ses deux adversaires, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius seront balayés dès le premier tour (20,80 % pour le premier, 18,59 pour le deuxième).
Habituellement dans la ligne classique du PS en économie, Ségolène Royal a vivement contesté la loi Aubry sur la réduction du temps de travail (RTT) qu'elle accuse d'avoir creusé le fossé des inégalités au travail. Pour flatter l'électorat conservateur, elle a également proposé un encadrement militaire pour les jeunes délinquants. A promouvoir les valeurs familiales et la discipline, Ségolène Royal trimballe aussi une réputation de réactionnaire. Qu'elle tente désormais de dépasser - interview très pro-homoparentalité dans le magazine gay Têtu - pour avoir une stature de candidate de gauche à gros potentiel. Ségolène battait même Sarkozy dans certains sondages de décembre 2006. La compagne de François Hollande tente de se donner une stature internationale et de placer ses pas dans ceux d'illustres homologues : après être allée soutenir (en espagnol de cuisine) la candidate Michelle Bachelet, élue présidente du Chili, Ségolène marcherait bien sur les traces d’Angela Merckel, élue chancelière en Allemagne.
Mais son ascension marque le pas au début de l'année 2007, les Français - et en réalité peut-être surtout les médias - attendent un programme alors que la candidate tient à mener à son terme l'expérience participative. Le 11 février elle présente enfin son pacte présidentiel à Villepinte (93) et détaille 100 propositions au nom du parti socialiste qui font la part belle au social. Si la famille socialiste se félicite d'un programme ambitieux, le financement impossible de mesures jugées dispendieuses, comme la création de nouveaux corps de métiers, fait sourire la droite. Les partis plus à gauche critiquant à l'inverse un projet jugé timoré socialement et d'obédience libérale.
nicolas sarkozy: police man
Nicolas Sarkozy, marié, 3 enfants, est né le 28 janvier 1955 à Paris XVIIème
Avocat de formation ; il devient maire de Neuilly sur Seine en 1983, poste qu’il occupera jusqu’en 2002.
Elu député en 1988, il a occupé différentes fonctions au gouvernement.
Ministre du Budget (1993-1995), de la Communication (1994-1995), Porte-Parole du gouvernement (1993-1995).
Nommé le 7 mai 2002 ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre après la réélection de Jacques Chirac.
Nommé le 1er avril 2004 ministre d’Etat, ministre l’Economie, des Finances et de l’Industrie du gouvernement de Jean Pierre Raffarin.
Elu le 28 novembre 2004 président de l’UMP
Il est par ailleurs président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Ouvrages
Georges Mandel, Le Moine de la Politique - Editions Grasset – 1994
Au bout de la passion, l’équilibre – Entretien avec Michel Denisot – Editions Albin Michel – 1995
Libre – Editions XO / Robert Laffont – Janvier 2001
La République, les Religions, l'Espérance- Cerf - 2004
CV
Maîtrise de droit privé (197

Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (1981)
DEA de Sciences Politiques avec mention (mémoire sur le Référendum du 27 avril 1969)
Institut d’Études Politiques de Paris (1979-1981)
Ancien avocat au barreau de Paris
Fonctions politiques
Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977
Maire de Neuilly-sur-Seine de 1983 à 2002
Vice-Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, chargé de l’enseignement de la culture (1986-198

Député des Hauts-de-Seine (6ème circonscription) de 1988 à 2002
Elu Président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine le 3 mai 2000.
Elu Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine le 1er avril 2004.
Ministre du Budget (1993-1995) et de la Communication (1994-1995)
Porte-Parole du Gouvernement (1993-1995)
Secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation (198

Secrétaire national du RPR, chargé de l’Animation, de la Jeunesse et de la Formation (1989)
Co-directeur de la liste d’union pour les Élections européennes (1989)
Secrétaire Général Adjoint du RPR, chargé des Fédérations (1992-1993)
Membre du Bureau Politique du RPR (depuis 1993)
Coordonateur et porte-parole de l’équipe de transition (10 juillet 1997)
Secrétaire général du RPR (6 février 199

Président par intérim du RPR (avril 1999-octobre 1999)
Tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin 1999.
Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales (2002/2004)
Ministre d’Etat, ministre l’Economie, des Finances et de l’Industrie (2004)
Président du Conseil général des Hauts-de-Seine
Elu président de l’UMP le 28 novembre 2004
françois bayrou: mister qui prent les meilleur idée
François Bayrou est né le 25 mai 1951 à Bordères dans les Pyrénées-Atlantiques. Fils d'agriculteurs, il est cependant littéraire dans l'âme et obtient son agrégation de lettres classiques à Bordeaux à l'âge de 20 ans, ce qui est assez exceptionnel pour être signalé. Il devient enseignant mais aide pourtant sa mère parallèlement, lorsque son père décède. Il devient conseiller général à 30 ans puis est nommé chargé de mission au cabinet de Pierre Méhaignerie, Ministre de l'Agriculture, en 1979 et d'Alain Poher, Président du Sénat, en 1981. Il est aussi conseiller du Président du Parlement européen, Pierre Pflimlin de 1984 à 1986, ce qui le poussera à être un fervent défenseur de l'Europe. De
par sa vocation littéraire, il sera, pendant 7 ans, Président du Groupe permanent de la Lutte contre l'Illettrisme. François Bayrou continue sur sa lancée en devenant député UDF (Union pour la Démocratie Française) des Pyrénées-Atlantiques en 1986 et Président du Conseil Général de ce même département. Conseiller municipal de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques, il est ensuite nommé Ministre de l'Education Nationale en 1993, puis Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche jusqu'au 2 juin 1997. De 1992 à 1994, il aura aussi été Président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Parallèlement, son engagement politique est toujours aussi fort puisqu'il est élu Président de l'UDF en 1998, poste qu'il occupe toujours, en se démarquant peu à peu de la droite traditionnelle. C'est ainsi qu'il a été candidat aux élections européennes en 1999 contre la liste RPR-DL et qu'il est élu député européen. Il se présente ensuite aux élections présidentielles de 2002 mais échoue, se plaçant pourtant à la 4me position derrière Lionel Jospin et devant Arlette Laguillier. Il refuse également d'entrer dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin issu, pour la plupart de ses membres, de l'UMP (Union pour la Majorité Présidentielle). Il est candidat malheureux aux élections régionales de 2004. Ce père de 6 enfants invitait à voter « Oui » à la Constitution européenne étant défenseur d'une Europe fédérale, et refuse toujours l'entrée de la Turquie dans l'Union. Il a été réélu Président de l'UDF en 2005 pratiquement à l'unanimité. Il est également écrivain en publiant depuis 1990 des essais politiques mais également des livres historiques comme « Saint-Louis », « Henri IV » en tout une dizaine d'ouvrages dont le plus récent est « Au nom du tiers état » en 2006. Il est toujours député de son département et a démissionné de son poste de député européen pour pouvoir siéger à l'Assemblée nationale. Enfin, il s'est déclaré candidat aux élections présidentielles de 2007.
jean-marie le pen:mister jime pas les autres
Jean-Marie Le Pen, né Jean Marie Louis Le Pen, est le fils de Jean-Marie Le Pen, patron pêcheur, et d'Anne-Marie Hervé, couturière et fille de paysans. Toute sa famille est essentiellement originaire du département du Morbihan. Le mot pen signifie en breton « tête », d'où son surnom de « Menhir ». Jean-Marie Le Pen est pupille de la nation : le bateau où se trouvait son père aurait heurté une mine allemande en 1942.
Il est élève au collège jésuite Saint François Xavier à Vannes, puis au lycée de Lorient. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris. Il est diplômé d'études supérieures de sciences politiques et licencié en droit. Il a été président des étudiants en droit de Paris puis, par la suite, président d'honneur de la « Corpo », de 1949 à 1951. Alors qu'il débute en politique, il fait changer son prénom de Jean en Jean-Marie (prénom de son père), sa femme considérant que ce dernier est plus à même d'attirer l'électorat catholique. Le mémoire pour le diplôme d'études supérieures de sciences politiques, rédigé en 1971, présenté par Jean-Marie Le Pen et Jean-Loup Vincent s'intitule Le Courant anarchiste en France depuis 1945.
Il tient une partie de son patrimoine de la vente de la société de cimenterie Lambert, que lui lègue par testament Hubert Lambert (héritier des ciments Lambert, décédé sans enfant à l'âge de 42 ans et auteur de très nombreux articles dans diverses revues nationalistes). Cette succession donne lieu à un début de poursuites judiciaires, qui sont abandonnées après négociation avec les cousins Lambert. Cette fortune miraculeuse le met à l'abri du besoin et aide son ascension politique à la fin des années 1970. Il tirait jusque là ses revenus des éditions phonographiques SERP. Depuis, il est assujetti à l'ISF. Les dons aux partis politiques (comme des héritages) sont adressés à une association de financement. Jean-Marie Le Pen est condamné en 1997 pour ne pas avoir appliqué cette loi à tous les dons. Il est un temps vice-président du Comité Pierre de Coubertin, et exerce les métiers de marin-pêcheur, mineur de fond, métreur d'appartements, ambulant des PTT…
En janvier 1953, il organise une colonne de secours d'étudiants volontaires pour porter assistance aux populations sinistrées lors d'inondations aux Pays-Bas. Il est alors président de la Corpo Droit à Assas et un des dirigeants, contesté, de l'UNEF. Il reçoit pour cette initiative l'appui public et politique de Vincent Auriol. En 1955, il est le délégué général de l'Union de défense de la jeunesse française.
Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il arrive en Indochine en 1955, après la fin des combats, où il sert comme officier dans le 1er Bataillon étranger parachutiste en Indochine (Capitaine). Il y est, entre autres, journaliste à Caravelle, l'organe du corps expéditionnaire français (1955).
Repéré par Pierre Poujade, il est élu député de Paris en 1956 sous les couleurs de l'Union et fraternité française (UFF). À vingt-sept ans, il est le plus jeune député de l'Assemblée nationale. Il sera exclu de l'UFF en 1957. Cette même année, il devient secrétaire général du Front national des Combattants (FNC). À ce titre, il soutient la candidature d'un Français de confession musulmane, Ahmed Djebbour, qui est élu. Jean-Marie Le Pen a prétendu avoir progressivement perdu son œil gauche suite à une cataracte traumatique consécutive à une bagarre en 1958 (Jean Marcilly, Le Pen sans bandeau, 1984), mais il a changé de version depuis : il est devenu borgne, explique-t-il, suite à une maladie de l'œil.
L'année suivante, il est réélu député de Paris Ve et adhère au groupe parlementaire du Centre national des indépendants et paysans (CNI) présidé par Antoine Pinay. Il est à cette époque rapporteur du budget de la guerre à l'Assemblée nationale et de la défense au Sénat de la communauté. Il quittera par la suite les bancs de l'Assemblée nationale et se porte volontaire pour se battre pour la défense de l'Algérie française.
Quarante ans plus tard, il justifie l'usage de la torture lors de son temps de service en Algérie, contre des partisans avérés ou présumés du FLN, cette pratique étant, selon lui, nécessaire pour lutter contre le terrorisme. Il déclarait en 1962 dans un entretien accordé au journal Combat « J'ai torturé parce qu'il fallait le faire », après des propos dans le même sens tenus en 1957 à la tribune de l'Assemblée nationale et la même année lors d'un dîner consacré à la justice en Algérie. Il revient plusieurs années après sur ses déclarations et affirme n'avoir jamais lui-même pratiqué la torture.
Il participe plus tard à l'opération franco-britannique de Suez. Jean-Marie Le Pen est décoré de la Croix de la valeur militaire. Il estime que son engagement politique est fondé sur l'amour du peuple et de la patrie. Battu en 1962, Jean-Marie Le Pen crée une entreprise d'édition phonographique, la Serp (Société d'étude et de relations publiques), spécialisée dans l'édition de chants et de discours historiques. Il devient le directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour, candidat à l'élection présidentielle de 1965.
En janvier 1971, sa maison de disques (la Serp) édite un disque intitulé Le IIIe Reich. Voix et chants de la Révolution allemande, ainsi qu'entre autres les chants de l'Armée rouge ou les discours des dirigeants communistes, comme Lénine. L'un de ces disques lui vaut une condamnation en 1971 pour « apologie de crimes de guerre ». En 1972, il est appelé à présider le jeune Front national (parti créé par Ordre nouveau, afin d'élargir son champ électoral) et continue son combat pour ses idées nationalistes. Les résultats électoraux du Front national sont en hausse depuis les élections municipales de 1983, à Dreux notamment.
Jusqu'ici titulaire de scores extrêmement faibles lors des scrutins, la forte poussée électorale d'un de ses adjoints à Dreux en 1983 puis une médiatisation de son discours suite à cette percée (invitation par Europe 1, radio privée, à l'automne 1983, puis sur Antenne 2, chaîne de télévision publique, en février 1984, notamment à L'Heure de vérité) l'aide à acquérir une dimension qu'il n'avait jamais atteinte auparavant, ce qui aboutit au score national de 10,95 % de la liste qu'il conduit aux élections européennes de juin 1984 (il sera réélu en 1989, 1994, 1999 et 2004). La droite doit se positionner par rapport à Jean-Marie Le Pen, situation inédite depuis 1967-68, car elle intégrait depuis l'essentiel de l'extrême droite dans ses rangs (un certain nombre des cadres du FN vient des partis de droite ou ont travaillé avec eux, notamment Gabriel Domenech, Jean-Marie Le Chevallier, Jean-Yves Le Gallou, Bruno Mégret, ou encore Michel de Rostolan).
En 1992 et 1998, il est élu au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il rencontre le plus de succès dans des régions comme l'est et le sud-est de la France. Ces résultats s'expliquent en partie par de nombreuses tensions sociales, liées entre autres aux tensions entre communautés d'origine maghrébine et Pieds-Noirs ; mais de forts résultats sont enregistrés dans des communes très aisées comme Cagnes-sur-mer. Fin 1998, une scission avec Bruno Mégret handicape le Front national : il perd la moitié de ses cadres et des milliers d'adhérents. Le FN chute à 6 % aux élections européennes de 1999 et n'obtient que 6 sièges
ouf... voila bonne chanse pour tous finir