De la nostalgie des jeux achevés.
C’est tout de même avec un peu d’appréhension que j’aborde ce sujet qui pourrait me faire passer pour une mauviette. Et pourtant, je ne peux le cacher, et cela m’arrive de plus en plus en ce moment.
Je considère être un gamer qui y consacre pas mal de temps, en gros 2h minimum par jour depuis plus d’une quinzaine d’années, avant cela je ne faisais que jouer par ci par là, sans réelle implication ni attachement.
Au fil des années je me suis rendu compte que chacun de ces softs achevés a laissé quelque chose en moi, une empreinte de nostalgie à la simple évocation dudit jeu. Souvent des jeux dans lesquels l’on prend plaisir à se noyer pendant des heures, se laissant bercer par un plaisir de jeu et une passion que l’on voudrait éternelle.
Ces softs que l’on veut ironiquement finir pour savoir le fin mot de l’histoire, mais également que l’on désirerait infini pour y jouer sans limite. Ces softs qui marquent le joueur et y appose un sentiment particulier.
Suis-je trop émotif ? Peut être, mais à la simple écoute d’une musique de « Okami » je suis quasiment bouleversé, sans employer de superlatifs. Je me sens à la fois joyeux d’avoir passé tant d’heures sur cette fresque poétique onirique et poétique, et à la fois triste de savoir que dans l’absolu je ne toucherais sans doute plus à ce soft.
De même, entendre le « Metal Gear Solid – Main Theme » me fait irrémédiablement penser aux destins tragiques et courageux de The Boss ou de Deepthroath, la simple évocation du mot « rubis » me replonge dans mes souvenirs de dédales, de donjons à arpenter et de Triforce à récupérer.
Tout ça pour dire que j’ai l’impression de m’impliquer davantage à mon âge qu’il y a encore 4-5 ans. Je prends à la fois plus et moins de recul par rapport à un soft, je peux le critiquer mais je reste souvent sous le choc de l’émotion dégagée et ressentie.
Je voulais juste avoir votre avis là dessus, être rassuré de ne pas être le seul dans ce cas ^^ ‘
Faut juste veiller a pas trop s'enfermer dans le delire.