Le concile de pierre - Guillaume Nicloux - Sortie le 15 Novembre 2006
L'ecrivain Grangé a toujours le vent en poupe du côté du cinéma... Mis sur un piedestal grâce au farniente des scripts du cinéma, en panne d'inspiration sur les histoire originales et surement pour minimaliser les risques et assurer un minimum d'entrée, le nouveau Grangé est là...Le concile de pierre.
Synopsis :
Laura Siprien se demande si elle n'est pas en train de perdre la raison.
Cauchemars et hallucinations la plongent depuis quelques semaines dans une angoisse incontrôlable.
Qui est vraiment son fils Liu-San ? D'ou vient-il ? Que signifie l'étrange marque apparue sur son torse ?
Quelques jours avant son septième anniversaire, l'enfant est enlevé. Persuadée de savoir où il a été emmené, Laura se jette à corps perdu dans un périple aux confins de l'étrange et du fantastique.
Quand on dit Grangé, on sous-entend scenario tordu et complexe, plans stylisés et musique baroque...Les precedants romans mis à l'ecran et notemment Les rivières pourpres etaient particulièrement tordus et bien filmés. Je n'ai pas vu (et pas trop envie de voir) L'empire des loups, mais je suppose qu'il doit être dans le même veine.
Et ici surprise !
Tout d'abord, ce n'est pas l'histoire qui est mis en avant mais plutôt la belle Monica Bellucci. C'est vrai que son rôle et son look dans le film sont plutôt surprenants...Les cheveux courts et sans fards, elle n'a pas été menagée. Elle joue classiquement son rôle et est plutôt crédible en mère inquiète...Elle en devient même bluffante dans une scene dont on sent sur ses traits toute la douleur et la peur...Scène dans laquelle on devine que les sentiments ne sont pas joués mais bien ressentis( scene des tuyaux...)
Les autres rôles ne sont pas forcement inoubliables et en deviennent peu credibles, notemment celui de Sami Bouajila qui joue un Lucas dans la conspiration.
Et l'histoire ?
Et bien, c'est surement là où le bas blesse...Sous couvert d'une vague histoire d'immortalité, l'histoire est maigre et pauvre. Extrement etonnant et surprise desagréable quand on connait les precedantes adaptations de Grangé...Peut-être par souci de comprehension, l'histoire a été simplifié jusqu'à n'être que peau de chagrin alors qu'elle etait jusque là l'interêt principal des adaptations de Grangé et une des raison qui m'a fait aller voir ce film.
Côté technique, même si la première partie du film est plutôt cloisonnée, la deuxième partie est plus stylisée et nous fait observer de jolis paysages...QUelques plans sequences, quelques cadrages originaux mais rien de transcendant...tout le monde n'a pas la virtuosité de Kassovitz !
A côté de ça, les effets speciaux sont d'une médiocre qualité...passe pour l'aigle, mais le serpent ou encore le fameux ours sont d'un ridicule et le seul rictus qui nous parvient est un sourire moqueur !
En Résumé
Une adaptation à l'histoire pauvre et faible, malgré les performance de la belle Monica Bellucci, on s'ennuie ferme et on a du mal à croire à ces histoires de pseudo-immortalité.
Note