Terrible...

C'est précisément le Centre de Design Californien de la marque et à sa tête, Derek Jenkins, Chef Designer et auteur notamment du « tricycle » GX3, qui a commis l'exubérant modèle. En prêtant un peu d'attention, on découvre qu'une bonne partie de la carrosserie a été refaite avec soin en carbone (capot, calandre, spoilers avant et arrière, bas de caisse, becquet, hayon, rétroviseurs…), le reste étant peint dans un noir mat du plus bel effet. Le tout n'est pas sans doter la compacte d'un look ténébreux et menaçant, comme en attestent l'énorme « bouche » dont le liseré rouge fait écho à la GTI de série, les jantes de 19 pouces ou la double sortie d'échappement trapézoïdale intégrée au centre d'un bouclier échancré à souhait.
Le 2.0 TFSI transfiguré !
A bord, ambiance « Dark Vador » et compet' garantie ! Ainsi on découvre des sièges baquets noirs et orange en cuir Recaro Pole Position, des harnais du genre sérieux, un volant en cuir retourné et les sigles de circonstance. Mais le plus épatant prend place à l'avant, où le 4 cylindres 2.0 TFSI, de 200 ch à l'origine, atteint pas moins de 375 ch, voire 400 avec de l'octane 100 ! Pour en arriver là, un turbo Garrett intervient notamment, pour permettre à cette GTI d'abattre le 0 à 100 km/h en moins de 5s. D'autres spécialistes de la préparation ont eu leur mot à dire sur cette réalisation, tels que H&R Tuning (suspensions), Brembo (freinage) ou Osir (éléments de carrosserie)… Aucune précision ne permet de savoir si cette Golf R GTI pourrait être commercialisée, ni de quel port d'arme il faudrait se prémunir pour la conduire, mais l'avenir nous le dira peut-être…