Dire que graphiquement c’est fabuleux serait sous-estimé la qualité technique du jeu: la précédente version que nous avons essayé, était impressionnante mais maintenant c'est plus rapide, plus détaillé et plus proche de la démo technologique de l’E3 2005 que nous l’aurions espéré. Pour faire court, c'est le jeu de course le plus impressionnant que nous avons vu depuis longtemps et un must have absolu du lancement de la PlayStation 3.
Mais avant d’être emportés par le fun fabuleux de ce
MotorStorm, commençons par l'intro. Après une glorieuse et impressionnante cinématique qui parlait de guerriers luttant dans le désert (quoi ! ?), vous faites face au mode solo - Festival - qui met les pilotes sur les circuit off road dans le but de rechercher la gloire et le succés. Le Festival est en fait l’équivalent du mode campagne, et comprend 21 événements - appelés billets (tickets) – au début seuls 3 d’entre eux sont disponibles. Il y a quatre courses dans chaque catégorie, et on devra toutes les débloquer une par une en finissant premier, deuxième ou troisième.
Les courses sont divisées par types de véhicules plutôt que par des tracés différents. On peut donc retrouver fréquemment le même circuit dans un groupe d'événements. Par exemple, il y a trois tracés dans le
In At The Deep End event - un sur le circuit
Raingod Mesa, un sur le tracé
Rock Hopper et deux dans le
Coyote Rage - bien qu'il y ait quatre courses. Cependant, bien que les courses prennent en compte les catégories de véhicules, avec des motos, des buggies, des camions de course et des voitures de rallye, tous se retrouvent grouper ensemble dans une véritable mêlée générale concourrant pour la victoire.
Cela ne veut pas dire que les joueurs seront limités à un seul véhicule. Il y a au moins un choix de 2 véhicules par course, bien que du même type, mais disponible avec différentes couleurs et arrangements esthétiques. Même si pourriez être frustrer de ne pas avoir accès à tous les véhicules au départ, nous apprécions plutôt la manière dont les voitures sont accessibles au fur et à mesure, et reçus comme une récompense à vos victoires et à l’obtention de points. Qui plus est, chaque catégories de véhicule s’utilisent très différemment les uns par rapport aux autres, avec les véhicules lourds s’accrochant à la boue des tracés, les motos bondissant au alentours de façon incontrôlable et les voitures de rallye qui se retrouve quelque part au milieu ; d’une certaine manière tout est fait pour qu’on se familiarise avec les différences de comportements des véhicules utilisés.
La demi-douzaine de circuits que nous avons pu essayé, étaient aussi divers que les véhicules utilisés, pas seulement sur le plan du design, mais aussi selon les différences de surfaces sur lesquelles vous courez. Le circuit
Raingod Mesa, que nous avons pratiqués il y a quelques semaines de cela, est placé sur une montagne et la surface en roche dure fournit une adhérence fantastique, bien que les rochers et fossés soient extrêmement dangereux au cas où vous manquerez un saut ou utiliserez un peu trop le turbo.
Un nombre considérable d'améliorations ont été faites sur les tracés depuis la dernière version du jeu que nous avons vu, y compris un nombre accru de spectateurs (bien que statiques) acclamant les pilotes sur les côtés, les éléments détruits au cours de la course, le restent pendant toute la durée ce celle-ci (ouvrant même des raccourcis dans certains cas) et on note aussi la présence d’énormes écrans vidéo qui montrent la course en temps réel. Pour en revenir aux courses, ces dernières se dérouleront à différents moments de la journée, ce qui donnera des voitures très brillantes dans l'éblouissement du soleil à midi ou teintées de rouge au coucher du soleil, au début des premières compétitions du soir.
Un des autres circuits que nous avons pu réessayé, est le circuit
Coyote Rage. La boue projetée et les salissures affectent beaucoup plus le comportement des voitures qu'auparavant, de plus les ornières laissées par le passage des véhicules sont nombreuses et souvent profondes, ces véritable sculptures du sol peuvent même devenir de vraies fossés qui renverseront facilement les motos lors d’une mauvaise réception. Récupérer d’un accident dans la boue est aussi plus difficile, les roues ayant tendance à patiner dans la boue humide.
Le troisième tracé que nous avons testé,
Dust Devil, est un circuit beaucoup plus ouvert avec des itinéraires multiples où l’on devra zigzaguer et éviter les rochers ou tout autre obstacle. Naturellement quelques itinéraires sont plus sûrs que d'autres, avec les sections de circuit plus large et fournissant peu de danger - bien que longs – à travers le désert. Par contre les raccourcis sont beaucoup plus dangereux, avec des chemins sinueux qui obligeront les conducteurs à éviter de nombreux obstacles et débris.
Le type de véhicule que vous conduisez peut affecter les itinéraires que vous prenez autour des circuits, en effet de lourds camions seront capables de détruire d’autres véhicules plus légers et même des panneaux publicitaires qui se trouveraient devant eux, tandis que les motos doivent se faufiler et trouver le passage à travers tous ces obstacles. Ce n’est nul part plus évident que sur le circuit
Rock Hopper, et ses itinéraires multiples entourant le circuit. Les véhicules plus lourds sont les meilleurs sur les chemins du bas, ondulant tout le long des vallées, tandis que les buggies et les motos peuvent se permettre d’utiliser les portions plus en hauteur nécessitant des sauts par-dessus les fossés et des vitesses plus élevées pour passer correctement les nombreuses courbes de ces tracés. Mais le fun sera énorme où que vous rouliez, d’autant plus que la vitesse du jeu a été considérablement augmenté depuis les précédentes versions et planer dans les airs avec votre moto procurera des sensations grisantes que vous n'oublierez jamais.
L'expérience est même intensifiée par la boue et la poussière se soulevant et salissant votre pare-brise. Si vous vous retrouvez derrière une bande de buggies, il vous sera presque impossible de voir où vous allez, et plus particulièrement si vous jouez à la première personne (vue intèrieure). A noter que si vous voulez vraiment admirer les sublimes effets next-gen de MotorStorm, vous pouvez appuyez sur «
Start » à tout moment pour mettre en pause l'action pour faire des zooms et déplacer la caméra autour de votre véhicule – un peu comme dans Matrix. L’intensité de l’action est de plus superbement complétée par la bande son très bien rythmée du jeu, grâce à des morceaux de
Primal Scream, Slipknot, Nirvana et
Kings of Leon qui se mélangent aux vrombissements des moteurs.
Ayant passé quelques heures sur certaines des circuits les plus extrêmes que nous avons pu essayé dans un jeu de course, nous pouvons heureusement vous annoncer que
MotorStorm a pris la forme du sublime jeu de course épique et rapide qu’il nous promettait à sa présentation. Il est rapide, graphiquement c’est tout simplement incroyable et avec quasiment une centaine d’événements, vous aurez de quoi satisfaire votre soif de vitesse. En fait le point négatif serait l’absence du jeu multi joueurs online, du moins en ce qui concerne la version japonaise du jeu. Car les versions américaines et européennes devraient proposer un mode online et divers contenus téléchargeables, donc cela nous donne une bonne raison de l’attendre.
Source: IGN
Traduction: Kingjpa