Plate-Forme : Sony PlayStation 2 Date de sortie : Déjà disponible en version JAP et US, sortie PAL prévue pour le 09 février 2007 Version du test : US : Textes et menus en US Genre : Action-aventure onirique Editeur : Capcom Développeur : Clover Studio Site officiel : http://www.o-kami.jp/
Cela fait maintenant un petit bout de temps que Okami était surveillé par la presse et les joueurs curieux qui voyaient déjà en ce soft la future possibilité d’une toute nouvelle expérience vidéo ludique. Le dernier bébé des parents de bombes comme Viewtiful Joe ou God hand allait sans aucun doute faire oublier la déception P.N. 03 et redorer le blason de ce studio de génie.
Prévu en version US pour le courant du mois d’avril 2006, nombres de joueurs furent déçus par le report du soft, alors que les gamers Japonais pouvaient se vanter d’y jouer en exclusivité mondiale plusieurs mois avant.
C’est donc tout naturellement que bon nombres de joueurs ont sautés sur cette version US tant attendue. Par curiosité, mais aussi et surtout parce que Okami est une véritable bombe, une expérience inoubliable saupoudré de nouvelles sensations de jeu, un véritable Nature Adventure Game.
Un scénario enivrant, magique et onirique
La jaquette pose d’emblée Okami comme une curiosité dans son genre, l’appellation Nature Adventure Game n’est pas sans susciter l’envie d’en savoir plus chez le gamer. Et il faut avouer que jamais auparavant description n’avait tant collé au jeu en lui-même.
Tous les ans, le serpent à 8 têtes Orochi abat sa colère sur un petit village Nippon. Le soir du festival annuel, le démon envoi une plume blanche qui va alors se ficher dans la toiture d’une des maisons du village, désignant par la même la personne qui doit lui être remise en sacrifice. Sans quoi le démon déchaîne sa colère et promet la destruction du petit hameaux de paix. Cette tradition malheureuse s’est transmise de génération en génération, les villageois impuissants se pliant contre leur gré à cette coutume barbare mais pourtant ô combien nécessaire à leur survie.
Alors que le festival approchait, un loup blanc rodait tous les soirs autour du village. Personne ne s’en inquiétait, pensant tous qu’il appartenait à l’un des villageois. Néanmoins Nagi, un des habitants du village craignant pour la sécurité de celui-ci, tenta de faire fuir l’animal en le provoquant en duel. La bataille fit rage mais le loup était d’une agilité étonnante, ce qui laissa Nagi sans voix, décidant finalement de laisser le loup faire ce qu’il veut.
Le soir du festival, une jeune femme fut désignée. Nagi était amoureux de cette femme et décida de mettre un terme à cette tradition barbare et stupide. Armé de son courage et de sa fidèle épée légendaire, Nagi parti défier Orochi en duel dans sa caverne. Bien que techniquement au point et parfaitement entraîné, Nagi s’essouffla rapidement face à ces 8 têtes coriaces, chacune d’elles utilisant les pouvoirs d’un élément divin. Alors que Nagi était sur le point de succomber aux attaques du démon, un loup blanc interrompit le combat.
Il s’agissait du loup qui rodait autour du village quelques soirs auparavant. Nommé Shiranui, ce loup luisait d’un blanc pur et étincelant et semblait pourvu d’une intelligence et d’une agilité hors du commun.
Shiranui combattit au côté de Nagi contre Orochi, déclenchant des pouvoirs qui semblaient surnaturels. Il éteint l’haleine de feu du démon d’un coup de vent qui semblait surgir de nulle part, para ses coups en faisant pousser un arbre juste devant lui, il semblait que la nature aidait véritablement le fauve à la fourrure de neige.
Malgré ses capacités hors du commun, Shiranui fut empoisonné par une des têtes du démon et succomba petit à petit. Fou de rage, Nagi se déchaîna et trancha net les 8 têtes maléfiques de Orochi, qui baigna bientôt dans son propre sang. Le guerrier scella le démon dans sa caverne à l’aide de son épée magique, espérant en être débarassé à tout jamais.
En pleurs, Nagi amena Shiranui au village et conta l’histoire aux autres habitants. Le courage et le dévouement de ce loup blanc qui avait défié le démon pour sauver l’homme et le libérer de ses chaînes. Pour cette raison, une statue en l’honneur de Shiranui fut érigée dans le petit village de Kamiki.
Cela fait maintenant 100 ans que Orochi fut vaincu, et la légende de Shiranui et de Nagi est connue de tous à travers Nippon. Malheureusement, le desespoir d’un homme le pousse à retirer l’épée sacrée qui scelle le démon, le libérant par la même.
Orochi se voit libéré, contre cette énorme menace il faut un adversaire de taille. Il s’agira de Amaterasu, réincarnation de Shiranui qui lui ressemble à s’y méprendre.
Pour Amaterasu c’est un long périple qui commence, une quête dont chacun est acteur, chaque être y voit son équilibre fragilisé. Une quête pour redonner ses droits à la nature et vaincre son oppresseur.
Une ambiance onirique, une alchimie stupéfiante
Segmenter Okami en plusieurs points de jugement est une insulte au véritable miracle que ce soft renferme, à savoir cette alchimie si parfaite de tous ses éléments. Et pourtant, c’est la manière la plus structurée et logique d’en expliquer un peu le principe. Faire prendre conscience à quelqu’un du potentiel immense de Okami est un objectif qui ne peut véritablement être atteint qu’en lui mettant le pad en mains, c’est pourquoi il est si difficile de décrire un jeu à la fois indescriptible, magique et onirique.
Un design particulier, du graphisme servant de main de maître l’ambiance
Bien que cela puisse sembler étrange, ce mélange de « cell-shading » grossier et de profusions de détails donne à Okami une véritable ambiance onirique, un côté poétique à la fois grandiose et apaisant.
Là encore décrire la claque graphique que le joueur se prend semble relever de l’improbable. Que ce soit les fleurs qui poussent derrière Amaterasu lorsqu’il court, les pétales de cerisiers qui virevoltent ça et là, les animaux qui vaquent à leurs occupations, tous ces détails font de Nippon un monde merveilleux, structuré et que le joueur veut se donner du mal à rendre encore plus beau.
Okami est très justement décrit comme un jeu à vocation « artistique ». A la manière d’un « Hero » dans son style, le jeu prône le savant mélange de couleurs et la mise en place d’un tout réellement logique et cohérent.
Nos yeux restent ébahis devant tant de détails en si grande quantité à la fois. Pas d’artifice et de bullet-time à profusion, le soft de « Clover » ressemble à une ode à la beauté de la nature, une poésie à ce côté à la fois sauvage et dominé par les hommes. Les arbres brillent de toutes leurs feuilles, pas un cours d’eau ne peut manquer d’émerveiller un joueur qui se sent comme un enfant devant un arc-en-ciel. Nous en venons à être jaloux d’Amaterasu, gambadant dans ces décors si somptueux à la bonne humeur ambiante, le joueur se surprendra rapidement à faire des allers retours dans de grandes allées ne serait-ce que pour admirer un paysage riche en détails et chargé d’émotions.
C’est aussi ça la force de Okami, faire passer un message et des émotions à travers de 3 traits tremblotants. Au-delà d’un esthétisme quasi-parfait qui aurait pu faire perdre toute sa magie au soft, « Clover » a su donner un dynamisme particulier et un onirisme exacerbé à son univers.
Le tout servi par une animation sans faille qui n’est pas sans émouvoir tout joueur adepte de perfection, des mouvements fluides et gracieux qui poussent le joueur à faire sauter Amaterasu juste pour admirer la beauté du geste effectué. Magique et somptueux à la fois, ce n’est quelque chose que l’on ne peut que adopter une fois testé.
A voir, sans quoi il restera difficile de se faire une idée sur de bêtes screens qui sont loins de rendre hommage à cette perle d’esthétisme.
Magie d’une ambiance, d’une bande son enivrante
Ecoutez en particulier des thèmes comme « Shinshuu Plains I », «Yamato-no-Orochi's Revival » ou tout simplement le Title, vous comprendrez à quel point la bande-son du soft joue dans l’immersion dans cet univers onirique et romantique.
Courage, déception, tristesse, doute, rage ou encore dévouement, chaque émotion est parfaitement retranscrite et habillement mise en musique pour faire passer un message, un réel effort de mise en scène qui participe à ne pas voir le temps passer lorsque l’on joue à Okami.
Des quêtes à foisons, d’une durée de vie phénoménale
Okami aurait put se contenter de n’être qu’une révolution graphique et du point de vue de l’ambiance, mais il se paie également le luxe de promettre de très nombreuses heures de bonheur jamais atteintes auparavant.
Pas moins de 60 heures sont nécessaires pour faire le tour complet des quêtes du soft, et sans faute de frappe de ma part. Le temps semble suspendre son cours lorsque l’on a le pad en main, les minutes défilent à une vitesse ahurissante tant le joueur ne veut pas quitter cette beauté vidéoludique, ce monde onirique bourré à souhaits de bons sentiments et de messages de paix.
Bien loin de proposer des allers retours rébarbatifs, ces quêtes sont toutes utiles, plus ou moins importantes, mais participent toutes à bâtir pierre par pierre cet univers si habilement et justement construit, cette épopée magique et héroïque d’un romantisme rarement atteint.
Okami est un jeu qui fait aimer la vie, qui, au-delà du simple message de paix et d’écologie qu’il transmets, se fonde sur des valeurs simples et pourtant si importantes. Respect, vérité, dévouement et amitié sont autant de valeurs qui sont une fois encore habillement mises en scène pour faire du soft une ode à l’amour au sens large, un poème à l’égard de tout être vivant, sans hiérarchie ni priorité.
Conclusion
Certains auront sans doute remarqué que je n’ai pas du tout parlé du gameplay du soft, et ceci dans un but de ne pas gâcher la surprise. Ce gameplay si particulier et magique participant grandement à la magie de la découverte de Okami, je me voyais mal vous faire l’affront de vous le révéler à l’avance.
Sachez juste que vous pouvez dors et déjà oublier tout ce que vous avez vu avant, il y aura incontestablement un « avant » et un « après » Okami dans le domaine du jeu vidéo, il est incontestable que le jeu repousse un peu plus loin les limites du genre en proposant de réduite une fois encore la frontière qui différencie le jeu vidéo d’autres arts comme la peinture ou le cinéma.
Okami est une leçon sur la vie, un jeu magique et onirique qui place le joueur en acteur principale d’un monde dans lequel il veut se battre pour en faire le meilleur qui soit. Guider Amaterasu dans ces contrées merveilleuses, aller à la rencontre de tous ces personnages attachants et atypiques procure un certain apaisement et un sentiment de bien être.
Une fois encore les qualificatifs me manquent, ceux qui auront posé la main sur ce chef-d’œuvre comprendront à quel point il est difficile de décrire ce que l’on voit à l’écran, ce que l’on entend, et surtout ce que l’on ressent.
A n’en pas douter, « Clover » nous a fait ici son plus beau cadeau d’adieu.
Ouaip, j'espère qu'il aura quelques rajouts pour compenser cette attente. Bon, soit dit à la décharge du studio de traduction "Okami" contient des tonnes et des tonnes de dialogue. Mais bon, un jeu de cette magie aurait fait bien sous le sapin é_è
En 36 heures yep c'est bien sûr possible, mais on passe à côté de nombreuses quêtes, vu que certaines sont vraiment super longues quand même. Et comme c'est une injure envers ce jeu de le finir d'une traite sans chercher autour, il vaut mieux prendre son temps ^^
Ah oui, j'ai oublié de parler de l'humour. De l'humour léger et même subtil, sans oublier les clins d'oeils à "Viewtiful Joe" (la pose du vieux qui apprend les technique dans le dojo) ou encore "Street Fighter" (la préparation des oranges de Mr Orange qui ressemble à la super furie de Gouki). Dans la continuité du ton du soft donc ^^
Euh okay je vire le lien vers l'OST, bien que ne voyant pas vraiment le soucis. Sinon oui, si on veut faire pointilleux c'est bien "Ookami" dans sa version JAP. J'aurais aussi put expliquer que "Ookami" veut dire "loup", que le titre du jeu s'écrit avec les kanjis "Oo" qui signifie "grand" et "Kami" qui signifie "Dieu" et donc que le nom de Amaterasu en entier serait donc "Amaterasu No Oo Mi Kami" mais je ne vois pas l'intéret de tant de détails de pinailleurs ;P
juste ecrire le nom du jeu avec la bonne orthographe tout simplement
je peux aussi ecrire red stil au lieu de red steel. Zeldaaaa au lieu de zelda .. enfin bref tu m'a compris et le souci avec le lien vers l'OST, il s'agit de telechargement illégal tout simplement ...
En même temps le nom JAP est bien "Ookami", mais la version US demeure "Okami". Ou alors même Jeux-France écrit mal le nom du jeu ? Roooooooh. Enfin bref, j'ai l'habitude des pinailleurs mais là niveau inintéressement on atteint de hauts niveaux.
non tu remarqueras que sur la version Us il y a un trait sur le O
la version romaji du double oo japonais
et même jeux-france ecrit mal le nom du jeu, si tu veux je t'envoit une photo de la jacquette US...
comme je le dit ce n'est pas bien grave, ce n'est qu'une faute sur le nom du jeu après tout, une faute dont tout le monde se fout, donc pourquoi faire l'effort de bien l'écrire après tout, tu as raison, il faut laisser tout le monde dans son ignorance
sur ce j'y retourne, bonne soirée à toi ...
Oulaaaaa, niveau pédant tu fais vraiment pas mal du tout. Je fais donc publiquement mes excuses à tous les sites Internet qui traitent de ce jeu, à tous les magazines et fanzines, à tous les blogs et autres médias qui véhiculent un nom érroné. merci Kitsune notre sauveur, sans toi nous ne serions rien !!
Ouch oui la c'est assez impressionnant... Je ne comprend pas pourquoi Kitsune essaye de parler en francais, langue qu'elle a du mal a maitriser puisqu'elle multiplie les fautes d'orthographe et les oublis de ponctuation. Mais bon, c'est evidemment moins important de maitriser la langue de son pays que de connaitre des details aussi importants que les erreurs de traduction. Ca me fait penser aux personnes qui reprennent les gens qui ecrivent mangas au lieu de manga, alors que ce mot est considere comme conjugable depuis qu'il a ete officiellement francise...
et c'est Ookami et non Okami, juste un détail mais ça à quand même son importance ...
je peux aussi ecrire red stil au lieu de red steel. Zeldaaaa au lieu de zelda .. enfin bref tu m'a compris et le souci avec le lien vers l'OST, il s'agit de telechargement illégal tout simplement ...
la version romaji du double oo japonais
et même jeux-france ecrit mal le nom du jeu, si tu veux je t'envoit une photo de la jacquette US...
comme je le dit ce n'est pas bien grave, ce n'est qu'une faute sur le nom du jeu après tout, une faute dont tout le monde se fout, donc pourquoi faire l'effort de bien l'écrire après tout, tu as raison, il faut laisser tout le monde dans son ignorance
sur ce j'y retourne, bonne soirée à toi ...