Lisez ceci et faites-vous votre propre opinion sur la supercherie médiatique organisée par le gouvernement et la dangerosité des interventions inadaptées de notre police, qui ne nous protège plus mais qui nous terrorise dans le but de créer un climat de peur et de danger.
L'intervention d'une centaine de policiers, accompagnés d'une nuée de journalistes, mercredi à l'aube dans une cité des Mureaux (Yvelines), a déclenché une polémique sur son déroulement et sa médiatisation.
Après des échauffourées entre des jeunes et des policiers dimanche, une centaine de policiers sont intervenus dans le quartier défavorisé des Musiciens, pour tenter d'arrêter cinq personnes.
Une seule a été interpellée, plusieurs appartements ont été perquisitionnés dont certains, selon des habitants, par erreur.
Le maire des Mureaux, François Garay (DVG) s'est insurgé de ne pas avoir été prévenu. On me parle des pouvoirs étendus du maire mais je n'ai été prévenu qu'à 7H45 de l'intervention de la police alors que l'ensemble des médias étaient présents dès 05H30, a-t-il déclaré. (...)
Après la publication, par l'AFP, de témoignages selon lesquels
les policiers se seraient trompés d'appartements, auraient retourné des intérieurs et se seraient livrés à des brutalités, la Direction générale de la police nationale a demandé que soient très rapidement et précisément expertisées les circonstances dans lesquelles s'est déroulée cette opération.
En fin d'après-midi le préfet des Yvelines, Christian de Lavernée, a assuré qu'après une révision minutieuse de l'ensemble de l'intervention, il était parvenu à la conclusion que les policiers avaient strictement respecté la procédure.
Il a toutefois admis qu'ils avaient pénétré suite à une erreur de renseignements dans un appartement qui n'avait rien à voir avec l'affaire, mais a assuré qu'ils s'en étaient excusés.
Selon le préfet, une seule des quatre personnes recherchées a été arrêtée. Elle serait fichée pour 14 vols à main armée, les trois autres étant aussi selon lui des multi-récidivistes.
Plusieurs habitants ont affirmé que leurs portes avaient été défoncées et leurs habitations
etournées, pendant l'opération, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le matériel dérobé dimanche à la police - un flash-ball et ses munitions et deux radios de police - n'a pas été retrouvé, a indiqué le préfet.
Des incidents avaient éclaté dimanche dans le quartier des Musiciens après le refus d'obtempérer d'un jeune conducteur lors d'un contrôle routier.
Des sources judiciaires et policières avaient affirmé que de 130 à 250 personnes s'étaient opposées aux forces de l'ordre tandis que des témoins parlaient tout au plus d'une cinquantaine de personnes et se disaient révoltés par
la brutalité avec laquelle, selon eux, les policiers avaient arrêté le conducteur.
Selon des sources policières, sept policiers avaient été légèrement blessés et une voiture de police brûlée dans ce quartier pauvre où des émeutes avaient éclaté à plusieurs reprises en novembre 2005.
L'opération de police de mercredi intervient après celle du 25 septembre dans la cité des Tarterêts (Corbeil-Essonnes),
où les policiers étaient également accompagnés d'une nuée de journalistes après l'agression de deux CRS, le 19 septembre.
Le secrétaire national de l'Unsa-police, Marc Gautron, sur place mercredi,
reconnaissait à mots couverts l'échec de l'opération aux Mureaux, l'attribuant au déploiement médiatique.
Loin de la querelle médiatico-politique, des habitants des Musiciens s'insurgeaient contre cette nouvelle intervention policière.
''Quand on braque vos enfants avec des armes faut pas s'étonner que ça pète, hurlait une femme devant un immeuble.
AFP
PS: agresser 4 ou 5 flics lorque l'on est 150 montre que les 150 n'ont pas de couilles