Le combat ordinaire c'est la vie, la vie de tout les jours, celle qui fait qu'on doit bosser pour vivre (même si on aime pas ça), celle ou des gens qu'on aime sont gravement malade, celle ou on blesse ceux a qui on tiens le plus bref la vie, la vraie, pas celle super excitante et pleine de strass des stars de ciné !

On suit Marco, photographe de son état, qui en a marre d'aller voir quels clichés il peut tirer d'un pays en guerre. Il fait donc un break avec son boulot, arrête de voir son psy et se casse a la campagne après avoir fait un tour chez ses parents. Son père est gravement malade. C'est le début de la fin comme on dit. A la campagne il va rencontrer la jolie veterinaire Emilie, grace a son chat Adolf (qui porte ce nom a cause d'un caractère que l'on peut qualifier de ... mauvais !), et aussi un petit vieux super sympa.
Seulement Emilie a des idées a la con (genre bébé, vivre ensemble ...) et comme personne ne naît vieux, notre charmant papy a un sale passé.



J'ai tenté cette BD sans vraiment connaître Larcenet (juste 2-3 planches dans le Pilote de noël 2004) mais en en entendant le plus grand bien. Bonne pioche. C'est sur, le style de l'auteur c'est pas des bimbos aux gros seins genre Soleil, c'est pas moche, loin de la (j'ai vu des dessins pseudo-realiste largement pire), mais c'est pas forcement esthétique (comprenne qui pourra). Le dessin est parfait pour l'histoire, voila !
Au niveau de l'histoire, on se retrouve tous un peu dans le personnage, on se dit tous iens moi aussi j'aurais réagit un peu comme ça, je ne dit pas qu'on s'identifie au personnage, mais ... on se reconnaît tous un peu dans Marco.

Tiens sinon au niveau récompenses le premier tome a eu le prix du meilleur album a Angouleme 2004.