« Kimi Ga Yo » (君が代, Le règne qui est le tien) est l'hymne officiel du Japon. Ce poème, adressé à l'empereur du Japon, est un waka, un ancien style poétique japonais de l'ère Heian. L'auteur en est inconnu.
Paroles :
En phonétique :
Kimi ga yo wa
Chiyo ni,
Yachiyo ni
Sazare ishi no,
Iwao to narite,
Koke no musu made.
En français :
Puisse ton règne
Durer mille ans,
Pour 8 000 générations,
Jusqu'à ce que les pierres
Ne deviennent roches,
Recouvertes de mousse.
En caractères japonais :
君が代は
千代に
八千代に
細石の
巌となりて
苔の生すまで
Musique :

(
Partition de l'hymne)
La mélodie qui accompagne le poème fut composée par Hayashi Hiromori et jouée la première fois lors de l'anniversaire de l'empereur Meiji, le 3 novembre 1880.
Interprétation Officielle :
Bien que joué depuis la restauration Meiji en tant qu'hymne national, et récité depuis des temps très anciens lors d'événements importants, Kimi ga yo n'est devenu officiellement l'hymne national du Japon que le 29 juin 1999, en même temps que le Hinomaru devenait le drapeau officiel du Japon.
Bien que joué depuis la restauration Meiji en tant qu'hymne national, et récité depuis des temps très anciens lors d'événements importants, Kimi ga yo n'est devenu officiellement l'hymne national du Japon que le 29 juin 1999, en même temps que le Hinomaru devenait le drapeau officiel du Japon.
À cette occasion, le Premier ministre Keizo Obuchi a précisé le sens à donner à cet hymne, car la vénération de l'empereur en vigueur au Japon dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale et durant le conflit (période durant laquelle le Kimi ga yo devint de fait l'hymne national nippon), et associée à la militarisation expansionniste de l'archipel à cette époque, n'est plus à l'ordre du jour dans le Japon de la fin du XXe siècle : « Le kimi auquel s'adresse le Kimi ga yo, dans le cadre de la constitution actuelle du Japon, indique l'empereur, qui est le symbole de l'État et de l'unité du peuple, qui tient sa position de la volonté du peuple en qui réside la volonté souveraine ; dans son ensemble, Kimi ga yo dépeint l'appartenance à notre pays, dont l'empereur - qui tient sa position de la volonté du peuple en qui réside la volonté souveraine - est le symbole et celui de l'unité du peuple ; et il est correct d'interpréter les mots de l'hymne comme une prière pour la prospérité et la paix durable de notre pays. »
