Une place en finale du Mondial 2006 de football donnerait un sens à la victoire des Bleus face au Brésil. Elle permettrait aussi d'écrire une fin rêvée et sublime à la dernière aventure de Zinédine Zidane.
Les demi-finales, c'est toujours la marche la plus difficile, assure le sélectionneur Raymond Domenech, qui, dimanche, au lendemain de la démonstration collective face au Brésil, avait utilisé la métaphore de l'ascension et des deux mètres restant à parcourir jusqu'au sommet.
Les Bleus, qui, peu avant l'ouverture de la compétition, avaient gravi un glacier à Tignes, dans les Alpes, filent donc la métaphore en pensant à cet objectif qu'ils se sont fixé depuis plusieurs mois : le 9 juillet à Berlin.
Pour une finale de Coupe du monde aux airs de jubilé impérial et inoubliable pour le retraité Zidane, mais aussi pour Thuram, Makelele voire Barthez, qui vivent leurs ultimes moments en sélection. Berlin n'est désormais plus qu'à 90 minutes (ou 120) et les supporteurs français, sceptiques il y a moins de deux semaines, s'y voient déjà.
Pour faire face à cette montée d'adrénaline collective, la plupart des grandes villes françaises, qui n'avaient sans doute pas prévu un tel parcours de l'équipe de France, s'organisent donc, et les diffusions publiques sur écran géant se multiplient.
Le premier ministre, Dominique de Villepin, assistera à la rencontre, tandis que le président Jacques Chirac regardera le match depuis l'Elysée.
PS : Prions pour que Villepin ne nous porte pas la poisse .
