... De brutes, n'ayons pas peur des mots !
Voilà pour la deuxième et dernière fois, j'honore mon poste de bloggueurs sur le magnifique blog du non moins mangifique Daisuke ! Donc voilà au moins j'aurai mérité mon salaire

... Donc, avis à vous, bloggueurs chez Daisuki, il paie ses bloggeurs à la pige... Non, je rigole, je ne suis pas pigiste pour Daisuki.
Bon, vous l'aurez sans doute vu, je suis donc là pour vous entretenir de celle qui adoucit les moeurs. Non, pas Line Renaud, enfin... Non, je veux parler de la musique. Et comme nous sommes chez un amateur de bonne musique, pourquoi ne pas parler de bonne musique ?
Bon, donc, j'ai cherché un peu quelque cose de sympa à travers les petits groupes de vos campagnes à vous, Terriens... Et j'ai mis la main sur diverses choses ma foi fort intéressantes. Alors pour cet article et connaissant assez peu les goûts de Daisuke, j'avais sélectionné du classique et du très lourd : les Doors, les Queen, les Rolling Stones, les Beatles, les Velvet Revolver, les Eagles, les Deep Purple, U2 et enfin, les plus trash : les Kiss. Voilà, c'est du classique, mais c'est de l'efficace, ça, ma bonne Dame... J'ai don du opérer un choix et peut-être que ma petite sélection en inspireront d'autres pour de futurs articles, mais là, ça ne me regarde plus... J'ai donc voulu rendre hommage à celui qui a été et restera toujours pour moi un modèle : Jim Morrison et que je considère comme un des plus grands poètes [avec Hugo, Camus -même si ce n'était pas vraiment un poète-, Lennon, Tyler et les utres que j'ai oublié] de ce monde ! Si je vous dis Jim Morrison, vous me répondez : The Doors, évidemment !
Si vous ne saviez pas que Jim en était le frontman, je suis honoré de vous l'apprendre

. Donc, je vais parler des Doors, un superbe groupe de rock [qui vieillit très bien] que je vous invite à découvrir si ce n'est déjà fait.
Donc, il s'agit d'un groupe de rock fondé en juillet 1965 [et oui, bientôt l'anniversaire

] à Los Angeles en Californie dans ce qui est sans doute un des plus beaux pays du monde : les Etats-Unis [même s'il est gouverné par ce qui est sans doute le plus beau des cons...]. Et vous savez quoi ? Tout débute [comme pour de nombreux groupes] par la rencontre de deux hommes. Inconnus du publis, cela va de soi. En effet, l'Université de Californie à Los Angeles voit deux diplomés fraîchement sortir des bancs : Ray Manzarek et Jim Morrison, mon idole de toujours [même si tout le monde s’en fout]. Et Morrison, par un doux soir d’été [ben oui, en juillet et en Californie, quoi…] se met à chanter à Ray quelques-uns de ses petits textes. Les deux frangins de Ray sont sous le charme et tellement sous le charme de la profondeur des textes de l’ami Jim, qu’ils quittent leur formation et forment, vous ne devinerez jamais : les Doors. C’est le début de l’aventure ! Et un mois plus tard, John Densmore [le batteur] se joint au groupe. Bientôt suivi par Robbie Krieger [le guitariste]. L’équipe est au complet, chouette ! Signalons enfin que Ray trouve son poste en tant que joueur d’orgue électronique. En décembre de l’année 1965 après Jésus Christ, les Doors signent enfin un contrat avec un bar : « The London Fog » [d’où je tire, entre autre mon pseudo MSN et mon surnom, pour information…]. Ensuite, un autre bar leur ouvre ses portes, c’est le Whiskey-A-Go-Go où ils assurent quelques premières parties. Jim y rencontrera un homonyme, Van Morrison, qui l’influencera de par sa désinvolture face au public, entre autre. Les Doors commencent donc à creuser un petit trou, sans pour autant toucher la gloire qu’il mériterait… Mais à qui sait attendre…
La première maison signe enfin un contrat avec les Doors en plein milieu de l’année 1966 [pour information, une année comporte 12 mois, si je vous dis au milieu, c’est donc le 6ème, soit en juin]. Lors d’une représentation au Whiskey-A-Go-Go, Jim Morrison va véritablement, sous l’influence d’un cachet de LSD, improviser le texte de la chanson « The end » [dont je ne diffuse pas les paroles

allez comprendre…]. Le patron, pas très content de cette improvisation les met dehors… Et quelle erreur… en effet, les Doors commencent à ce moment précis à séduire, avec leur côté provocateur, l’adolescence. Des écarts comme celui-ci seront monnaie courante par la suite. C’est une des clés du succès, incontestablement !
A l’automne 1966, les Doors enregistrent leur premier album ! Un album éponyme, sans grand génie, s’accorderont à dire les critiques. Et pourtant, les Doors, commencent à mettre en place un son unique… Sur cet album, des titres, comme « Break on Through » qui est une incitation à la drogue mais aussi « The end »… L’album ne se contente pas de réveiller l’Amérique puritaine, il ouvre aussi la voie aux compositions génialissimes de Jim !
A ce moment-ci, le seul critique capable de reconnaître le vrai talent des Doors, c’est Richard Goldstein.
Au 3 juin, « Light my fire » un de leur plus grand succès sort en single. Et le succès est bien au rendez-vous ! Cet hymne à l’amour atteint en à peine un mois et demi la tête des charts. Tout le monde applaudit le succès du groupe et ce n’est qu’un début…
En 67, tant le single que l’album deviennent disques d’or. Et le groupe ne se repose pas sur ses lauriers, puisqu’un deuxième album « Strange Days » ne tarde pas à paraître. Et il porte bien son nom cet album, puisqu’il nous entretient de la solitude, et de la perte d’identité… Véritablement bouleversant si on en comprend les paroles. Et si vous l’avez et que vous n’en comprenez pas les paroles, je vous invite à vous les procurer, parce que le jeu en vaut la chandelle. « Horse Latitudes » crée aussi la surprise… Là, vraiment, ça vaut le coup d’allez voir les paroles. Pour des raisons de droits d’auteur, je ne peux pas les diffuser ici, mais franchement, lancez-vous ! Malheureusement, l’avenir sera moins rose pour les Doors…
Jim devient le sex-symbol d’une génération, tel James Dean ou Mastroianni. Le drogué est l’idole des foules et déchaîne les passions comme le fait Pete Doherty aujourd’hui ! Réputation sulfureuse et physique avantageux sont les ingrédients du succès. Si on y ajoute le talent indéniable, on obtient le parfait modèle de Kurt Kobain. Et le charisme de Morrison est capable de pousser ses fans à l’émeute. Il sait aussi bien calmer une foule que la plonger dans l’excitation et provoquer le chaos. Respect !
Ais Jim est enivré par le succès et les autres membres du groupe, très solidaires, le placent sous surveillance. « Waiting for the Sun » sort quelques temps plus tard. Malheureusement la bonne entente et la solidarité au sein du groupe s’effritent peu à peu. Conflit sur des titres à placer sur l’album, sur les parles de l’un et de l’autre, le group est fragilisé… Mais l’album est reçu avec beaucoup d’enthousiasme par les critiques et le succès encore au rendez-vous malgré les difficultés. C’est ça aussi le talent des grands artistes : maintenir le cap envers et contre tout ! En plein guerre du Vietnam, « Unknown Soldier » sonne comme un hymne à la paix… « War is over ! »
Mais Jim est perdu et il veut abandonner. En juin 1968, Jim annonce sa volonté d’interrompre sa brillante carrière. Près la rencontre de Michael McClure, Jim se tourne plus que jamais vers la poésie. Jim s’assagit et se montre désormais plus prudent avec le public qu’il manipulait comme il le voulait il y a de cela quelques mois. Et vint l’année 1969… Le quatrième album sort dans la confusion générale : conflit sur les paroles, les droits d’auteur et l’utilisation d’un titre pour une publicité. Jim est plus que jamais en désaccord avec ses camarades.
Le premier jour de mars 69 sonne le concert de Miami où Jim, bourré jusqu’à l’os invectivera « How long are you gonna let it go on ? Lettin' people push you around ? How long d'ya think it's gonna last ? Maybe you like it, maybe you like being pushed around... Maybe you love it, maybe you love gettin' you face stuck in the s**t... » Puis vint l’incident. Une sombre page dans l’histoire des Doors. Jim se serait en effet déshabillé dans la confusion la plus totale ! Mais rien n’est certain quant à cet événement. Jim lui-même ne se souvenait pas s’il l’avait fait ou non…
S’ensuivront des concerts annulés, des articles brûlants de conservatisme, un procès et un album « The soft Parade » sorti dans l’indifférence générale.
Des quatre chefs d’inculpation, Morrison sera innocenté de la moitié et condamné à 8 mois de prison pour les deux autres ainsi qu’à une amende. « Morrison Hotel » sort étonnement par la suite et le groupe retrouve sa pêche d’antan ! La critique accueille avec grand plaisir cet album sans hésiter à l’encenser !
En 1971, une triste année, vous allez comprendre, « LA Woman », le sixième album est enregistré. Il s’agi pour beaucoup du meilleur album des Doors [pas pour moi, mais bon…] ! Jim abandonne alors le rock et se consacre à la réalisation de films et de poèmes. 5 mars 1971 : Jim quitte les Etats-Unis et vient s’installer à Paris. Un septième album est annoncé... Mais l’émoi dans Los Angeles est complet lorsque, le 5 juillet on annonce la mort de Jim… Le manager des Doors se rend alors immédiatement sur place et constate l’horreur : Jim est effectivement décédé dans la nuit du 2 au 3 juillet… Triste année comme je vous disais…
Pendant ce temps au pays de l’oncle Sam, la situation est très tendue. Jimi Hendrix et Janis Joplin sont morts dans des circonstances que nous qualifierons d’étranges, Nixon s’oppose à la guerre au Vietnam et Macolm X et Martin Luther King ont été assassinés. Ainsi, on a d’autres préoccupations que de rapatrier le corps de Jim aux Etats-Unis. Pas d’autopsie, et un enterrement sommaire. Lui aussi meurt sans vraiment qu’on sache pourquoi. Overdose ? Assassiné par le FBI parce que gênant ? Décès fictif pour couvrir une fuite [un peu comme Elvis Presley] ? La mort de Jim Morrison fait encore couler de l’encre aujourd’hui [ben oui, y’a un mec qui s’appelle DardOo qui est en train d’écrire dessus…]. Et sa compagne de l’époque, Pamela Courson n’est plus là [mort d’une overdose d’héroïne] pour nous confirmer ce qu’elle a vu.
Les Doors meurent à petit feu et ce ne sont pas « Other Voices » ni « Full Circle » qui y changeront grand chose. Le groupe éclate. C’est la fin pour les flamboyants Doors qui essyent tant bien que mal de se reformer. Mais rien n’y fait, la grande époque Morrison est finie, bel et bien finie…
En tous cas, merci Jim et paix à ton âme, tu le mérites !
Voilà, j’ai fini mon petit article sur les Doors… Si vous voulez des compléments d’informations, y’a tout ce que vous voulez sur la toile. Mais franchement, si vous trouvez des albums de leurs mains, vous pouvez y aller. Malgré tout, je vous signale que les Doors, c’est quand même un genre à part entière pour un certain type d’amateur de rock, relativement avertis et que donc, ça ne plaira pas à tout le monde… A bon entendeur…