En un an, Moscou a remplacé Tokyo en tête du classement établi par le cabinet britannique Mercer HR des villes les plus chères du monde, présenté lundi 26 juin.

Selon l'étude annuelle qui compare le coût de 200 produits et services pour des expatriés, dont un appartement de trois pièces de luxe, la capitale russe devient près d'un quart plus chère que New York. Moscou, qui passe du quatrième au premier rang, et Séoul, qui gagne trois places, font glisser Tokyo à la troisième marche.


Les changements dans le classement tiennent à la force des monnaies nationales par rapport au dollar, accompagnées d'un effet de la flambée de l'immobilier. Sous l'effet de l'appréciation du billet vert, les villes américaines sont devenues plus chères que les capitales occidentales, même si les forts prix de l'immobilier locatif à Londres, à Genève ou à Tokyo ont maintenu ces capitales parmi les 10 plus chères des 144 villes du classement.

Paris, qui passe de la douzième à la quinzième place, bénéficie de la baisse de l'euro par rapport au dollar. Ce phénomène se répète en Europe : Londres passe de la troisième à la cinquième place et Milan du onzième au treizième rang.

Il devient aussi moins intéressant de s'installer dans des villes réputées bon marché comme Pékin, qui passe de la dix-neuvième à la quatorzième place, ou Kiev, qui grimpe du cinquante-quatrième rang au vingt et unième.