PREY est un
FPS PC que beaucoup attendent. Promettant d’apporter son lot de nouveautés au niveau du gameplay et une ambiance travaillée, la démo sortie il y a quelques jours permet déjà de se faire une petite idée du rendu final prévu pour très bientôt.
La première chose qui frappe dans
PREY », c’est la qualité de sa mise en scène. Vous incarnez Tommy, un Cherokee qui n’a jamais vu l’intérêt de se plonger dans les traditions ancestrales de son peuple. Jen, une femme de sa tribu, est la gérante d’un bar dans lequel rodent des individus sinistres bien décidés à s’exploser le crâne à base d’alcools surdosés.
Le scénario se met alors réellement en place. D’abord une coupure d’électricité, puis une voiture qui se fait aspirer par un rayon vert. Bientôt le bar suivra le même chemin, Jen, Tommy et son grand père de même.
Vous vous retrouvez menotté à une table verticale qui suit des rails, fouillant partout du regard pour comprendre ce qu’il se passe. C’est alors que l’horreur se profile devant vous lorsque vous assistez à l’exécution à la chaîne de plusieurs humains, que l’on empale de plusieurs tubes avant d’en extraire le sang et d’en vaporiser les restes. Heureusement suite à un attentat vous tombez de votre table, l’aventure peut commencer.
Vous l’avez deviné,
PREY est assez scripté dans son agencement des cutscenes, mais le tout se fait avec un naturel qui va réellement au delà de ce que fournissait un
Half-Life 2. La mise en scène est réellement impressionnante et travaillée, le tout sur un background cohérent qui joue la carte de l’originalité.
Techniquement parlant,
PREY propose un graphisme fin et lissé, un univers alien mêlant mécanismes modernes et murs gluants qui donnent un côté malsain au soft. Le panel d’armes proposé reste dans le même ton, des armes semi-organiques vraiment originales. Un des gros points positifs de
PREY réside aussi dans ses passages « tête à l’envers » dans lequel le joueur évolue les pieds au plafond. Vraiment impressionnant, ça en devient jouissif de démonter un ennemi dans cette position pour le voir tomber au « plafond ».
Le gameplay de
PREY reste classique. Les strafes, primary et secondary fire pour chaque arme, le briquet de Tommy qui lui sert de flashlight, etc…Pourtant un élément fait la différence, la possibilité de s’extraire de son corps physique. Dans cette position, le joueur peut alors traverser des obstacles auxquels le corps humain se heurterait et déclencher des mécanismes. Je m’explique. Vous êtes sur une passerelle mobile, celle-ci ne s’active que lorsqu’un levier est abaissé. Ce dernier se trouvant derrière un champ de force, vous vous échappez de votre corps, passez au travers du champ de force, déclenchez le levier avant de regagner votre corps. Magique tout simplement, en plus de donner un côté fantastique qui colle bien à l’ambiance générale.
Bref, c’est avec impatience que l’on peut guetter cette très bonne surprise, un
FPS qui ne manquera pas de renouveler le genre par son esthétisme des situations et son panel d’armes originales.