La Commission américaine du commerce international (ITC) a tranché en faveur de Microsoft dans le litige opposant le groupe informatique américain à Motorola (Google) qui l'accusait d'avoir violé plusieurs de ses brevets pour la console de jeux Xbox 360.
"L'enquête est terminée", a annoncé l'ITC dans une note expliquant qu'elle rejetait la plainte de Motorola Mobility, déposée fin 2010.
Motorola Mobility soutenait que la Xbox 360 de Microsoft violait ses brevets notamment sur la technologie de transmissions de données sans fil.
Une victoire de Motorola devant l'ITC lui aurait permis de demander l'interdiction de l'importation aux Etats-Unis des consoles de jeux de Microsoft, fabriquées en Chine, ou du moins de forcer le groupe informatique à conclure un accord de licence avec lui.
Motorola Mobility, propriété de Google depuis 2012 qui l'avait alors acquis pour 12,5 millions de dollars, a jugé que cette décision était "décevante" et devrait étudier ses différentes possibilités de recours.
"C'est une victoire pour les clients de Xbox et cela confirme notre point de vue selon lequel Google n'a aucune base pour bloquer nos produits", a déclaré Microsoft dans un communiqué.
Mardi, Microsoft avait dévoilé sa nouvelle génération de consoles avec la Xbox One présentée comme une plate-forme de divertissement domestique allant bien plus loin que le jeu vidéo.
Le système permettra de passer des jeux à la télévision et à Internet et le logiciel Skype (détenu par Microsoft) sera aussi intégré.
La Xbox One doit faire son arrivée sur le marché d'ici la fin de l'année.
"C'est le début d'une nouvelle génération de jeux, de divertissement et d'une nouvelle génération de télévision intelligente", avait déclaré Yusuf Mehdi, l'un des cadres de Microsoft.
L'action du géant japonais de l'électronique Sony a chuté de 10,13% vendredi à la Bourse de Tokyo, sanctionnée par des actionnaires déçus par les résultats du groupe malgré la baisse bienvenue du yen ces dernières semaines.
Sony a publié jeudi, après la clôture de la Bourse, des comptes en demi-teinte, avec un solide gain d'exploitation pour les neuf premiers mois de l'année 2012-2013, mais toujours un déficit net, y compris pour le seul troisième trimestre, alors qu'un retour dans le vert était espéré par le marché.
Le fleuron japonais de l'électronique grand public a certes divisé par quatre sa perte nette sur 9 mois, à 51 milliards de yens (485 M EUR), grâce à un retour de sa rentabilité opérationnelle, mais les ventes de produits électroniques ne sont pas à la hauteur des attentes, tant s'en faut.
Du coup, Sony n'a pas relevé ses prévisions comme l'auraient voulu des investisseurs qui pensaient que le fort récent recul de la monnaie japonaise aurait davantage profité à l'entreprise. Il ne fait en réalité que compenser des méventes et l'optimisme n'est pas encore de mise, a prévenu un responsable.
Quant au retour de la rentabilité d'exploitation, il s'explique par l'absence cette année de charges exceptionnelles relatives à l'activité de production de dalles d'écrans à cristaux liquides (LCD), charges qui avaient plombé les comptes un an plus tôt.
Qui plus est, vendredi, un petit regain du yen à conduit les détenteurs de titres d'entreprises exportatrices, dont Sony, à encaisser des bénéfices.
Alors que la WII U est disponible , on fait le bilan sur les 10 plus grosses ventes de la WII , et on constate q' un seul éditeur tiers place un de ces jeux dans ce classement .