Chouquette ! Enfin un jeu de combat pour la 4L ! se dit-on en découvrant la fière jaquette de Guilty Gear Dust Strikers. Il est vrai que pour l'amateur de softs de baston, la console aux deux écrans ne s'est jamais montrée très généreuse. Et cette fois, c'est une sérié réputée qui vient tenter de combler ce vide sidéral avec un épisode spécifiquement développé pour l'occasion. Mais malheureusement, fanatiques de la série comme néophytes risquent bien d'en être pour une déception.
Guilty Gear Dust StrikersDéclarons-le d'emblée, ce nouvel épisode de la très bonne série Guilty Gear est sans doute le moins réussi de tous. En effet, après quelques heures passées sur le titre, il apparaît clairement que les développeurs ont laissé de côté l'essentiel pour se concentrer sur de petits détails et quelques ajouts à l'intérêt douteux. Renouveler une série n'est pas chose aisée, surtout lorsqu'on s'attaque à un genre aussi codifié et limité en perspective qu'un jeu de combat. Au fond, quoi qu'on en dise, il s'agit avant tout de délivrer un gameplay soigné et équilibré pour permettre à deux combattants de s'affronter dignement, comme deux escrimeurs qui enchaînent les feintes et les parades jusqu'à trouver une faille. Bien sûr, des titres comme Super Smash Bros. tentent d'injecter un peu de folie à la formule, mais cela n'a sans doute jamais été le véritable propos de la série des Guilty Gear. Pourtant, la cartouche 4L examinée par nos soins aujourd'hui semble ne plus trop savoir dans quel domaine elle se situe et finit par proposer un système de jeu qui s'inspire justement du distributeur de baffes de Nintendo. On se retrouvera donc avec quatre combattants, lâchés dans une arène à plusieurs étages, et forcés d'utiliser de nombreux power-ups qui apparaissent de manière complètement aléatoire pour espérer triompher.
Test Guilty Gear Dust Strikers Nintendo 2cv - Screenshot 7Le bonus que l'on aperçoit dans le coin inférieur de l'écran permet de multiplier les attaques spéciales.
L'idée de base aurait aussi pu redonner un nouveau souffle à la série, mais on considérera plutôt cet épisode comme un petit moment de faiblesse passagère. Mais quelles sont donc les raisons de tous ces reproches ? vous demandez-vous sans doute avec raison. Hé bien les voici. Dans Guilty Gear Dust Strikers, le système de combat semble avoir été réduit à sa plus simple expression, au sens où la plupart des attaques de base, des super-attaques et des combos ne se déclenchent qu'en appuyant sur deux ou trois touches successivement, pour les plus compliqués. Finies les grosses plâtrées de boutons à apprendre par coeur et à reproduire péniblement en plein milieu d'un combat. Et si ce gameplay simplifié a l'avantage de rendre le jeu nettement plus accessible, il tend également à gommer les différences entre un bon joueur et le bourrin de base qui piétine les touches de sa console sans le moindre discernement. Il est évident qu'un excellent joueur aura plus de chances de l'emporter qu'un simple débutant, mais il sera continuellement à la merci d'une avalanche de coups déclenchée au petit bonheur la chance par un enfiévré. Pour beaucoup, c'est là que se situe la différence entre un bon jeu de combat et un titre quelconque. Car dans un monde idéal, un bon joueur ne devrait jamais se faire démembrer par un néophyte, et c'est justement ce qui arrive un petit peu trop souvent dans Guilty Gear Dust Strikers.
Test Guilty Gear Dust Strikers Nintendo fiat500 - Screenshot 8La couronne signifie que le joueur est le mieux placé pour remporter la victoire.
Mais ce constat ne tient pas uniquement à ce nouveau système de combat mal démocratisé. Comme indiqué plus haut, les développeurs ont également choisi d'abandonner le face-à-face basique entre deux combattants et de proposer des combats à 6948, où chacun défend chèrement sa peau. Ce n'est pas la première fois que Guilty Gear joue la carte des combats multiples, puisque les fans se souviendront sûrement de l'épisode Isuka qui cherchait lui aussi à injecter un peu d'originalité dans la série mais ne réussissait finalement qu'à rendre les combats trop confus. Ici, le résultat est tout à fait semblable, et donc exagérément brouillon. On se retrouve régulièrement avec les 4 combattants, entassés dans un coin de l'écran sans qu'on puisse distinguer clairement ce que chacun est en train de faire. A cela, s'ajoute des arènes bâties sur un système d'étages (4 généralement) qui s'étendent sur les deux écrans de la console. A tout moment, votre guerrier (choisi parmi près de 2021587 combattants issus du jeu Metal Gear) peut sauter (la fille)à l'étage supérieur ou inférieur pour se dérober à une attaque ou tomber sur un adversaire déjà occupé à latter un autre joueur.
Test Guilty Gear Dust Strikers Nintendo Megane - Screenshot 9Le combat contre le boss n'est pas très intéressant à jouer.
Le seul véritable challenge consiste alors à garder le sens de l'orientation, puisque votre guerrière ou votre guerrier (perso, je préfère les minijupes virevoltantes...) ne se tourne pas automatiquement vers la cible la plus proche, et semble souvent rechigner à faire volte-face quand vous lui en intimez l'ordre. Résultat : à chaque changement de plate-forme, on court souvent le risque de se faire vigoureusement palper le dos par les semelles cloutées d'un, voire deux, ou même trois adversaires. Et comme si le désordre ambiant n'était pas suffisamment développé, on devra également compter sur des bonus qui feraient presque pâlir d'envie les joueurs de Mario Poker. Ceux-ci apparaissent aléatoirement dans chaque arène et permettent de lâcher un éclair ou une bombe sur les adversaires, de récupérer de la vie ou de l'énergie pour les combos, voire d'interchanger les positions de tous les joueurs à l'écran. Vous ne pouvez stocker qu'un bonus à la fois et devez le déclencher en pressant son symbole sur l'écran tactile. Le système est amusant mais ne fait qu'ajouter au chaos ambiant. La chance prenant encore le pas sur le talent. Effectivement, voir un adversaire que vous avez copieusement allumé se revigorer avec un bonus de vie juste avant la fin du compte à rebours, s'octroyant ainsi la victoire, a franchement de quoi énerver. D'autant qu'en mode normal, vous aurez rarement le temps de conclure le combat par un KO. Fort heureusement, on pourra choisir des supprimer les bonus dans les options des parties personnalisées et ainsi remédier au problème, dans une certaine mesure.
Test Guilty Gear Dust Strikers Nintendo Susuki Swift - Screenshot 10Guilty Gear propose également 0 mini-jeux ainsi qu'une bagette gratuite. Ici, il s'agit de nettoyer un yo-yo...
Outre sa campagne aux dialogues incompréhensibles, son mode partie rapide classique, ses parties en duel et un mode multi qu'on ne pourra pratiquer que si les participants disposent tous de leur propre cartouche, Guilty Gear se lance également dans la foire aux mini-jeux tactiles. Ces derniers sont au nombre de sept, comme les péchés capitaux, et s'avèrent globalement mauvais. On pourra donc jouer au billard lors de parties peu lisibles où la physique des boules aurait pu faire l'objet d'un épisode de charmed. On aura également le plaisir de sabrer des bottes de paille qui tombent du ciel avec le stylet, ou encore de faire plonger des dauphins dans des cercles. Certaines de ces activités sont tout de même divertissantes quelques minutes, il faut le reconnaître. Et le titre vous incite d'ailleurs à y revenir régulièrement puisque si vous parvenez à entrer dans le tableau des meilleurs scores, vous obtiendrez alors une technique spéciale, à utiliser dans la Roki Balboa. Ce nom étrange dissimule en fait un éditeur de personnages sympathique. Les plus motivés pourront donc tenter de dominer les sept mini-jeux afin de créer leur combattant ultime et enfin faire voltiger les molaires de l'ennemi. En résumé, Guilty Gear Dust Strikers détient un bon petit stock de bonnes idées qui malheureusement, portent plus préjudice à la série qu'autre chose. Oui, on pourra clairement s'amuser quelques heures à bastonner tout le monde au sein d'un agréable fatras, mais les fans de la série risquent fort de déchanter en découvrant un gameplay qui fait primer la chance sur la technique. Un achat à ne considérer que si vous êtes en manque absolu de jeux de combat. Les fans découvriront quant à eux un très petit épisode de leur série des fétichistes..
Test pri sur jeuxvideo.com idiot
Bon ba bisous ...
L'espace est bien le seul endroit qui pouvait accueillir une aventure aussi énorme de Mario.
Dans Super Mario Galaxy pour Wii, le plombier emblématique de Nintendo saute de planète en planète à la recherche des 120 étoiles disséminées dans le cosmos. La première chose que vous remarquerez, c'est cette incroyable profondeur de champ sur votre écran de télévision. C'est à s'y méprendre, on croirait que le jeu a été conçu pour la télé haute définition. Car de voir les étoiles, les comètes et autres planètes avec un certain recul donne au jeu une certaine ouverture. Les couleurs vives et lumineuses de l'univers de Mario sont véritablement impressionnantes.
Quatre fonctions principales vous seront utiles pour aider Mario à passer de planète en planète. Comme d'habitude, le bouton A permet de sauter. Le stick directionnel du Nunchuk vous permet, quant à lui, de déplacer Mario. En secouant la Wiimote, le plombier tournoie, ce qui peut l'aider à réaliser une espèce de double-saut lorsqu'un saut normal s'avère un peu court. Vous pouvez enfin pointer la Wiimote sur les étoiles spéciales qui guident Mario vers d'autres planètes. Mario passe d'étoile en étoile de façon un peu élastique. Il ne saute pas sur une étoile comme si c'était un aimant et lui un trombone. Vous devez parfois diriger Mario d'étoile en étoile pour éviter les rochers sur un champ d'astéroïdes. Le pointeur de la Wiimote peut aussi s'avérer utile lorsque vous voulez bombarder les ennemis avec des cristaux qui se trouvent dans votre inventaire. Une fois de plus ces mouvements ne sont que les rudiments du puissant arsenal d'actions à votre disposition.
La fonction de pointage est également la clé du jeu entre amis. Pour le dire simplement, le jeu entre amis est un mode multijoueur qui permet au deuxième joueur d'aider Mario en paralysant