C’est dans les bureaux de Clichy que la presse vidéoludique a pu retrouver Tristan, attaché de presse d’Eidos Interactive, et la charmante Emily de SCI, afin d’assister à la présentation officielle de sa nouvelle production, Constantine, adaptation du film du même nom dont le héros n’est autre que le grand Keanu Reeves. Premières impressions…
C’est en février prochain que sortiront simultanément le film et le jeu
Constantine, adaptation de la bande dessinée Hellblazer (issu des DC Comics). Le héros, incarné par Keanu Reeves, se nomme John
Constantine. Il s’agit d’un extralucide anticonformiste qui a fait un aller-retour aux Enfers, rien que ça, et doit aider Angela Dodson (Rachel Weisz au cinéma), une femme policier incrédule, à lever le voile sur le soi-disant suicide de sa sœur jumelle. L’enquête leur fera découvrir l’univers des anges et des démons qui hantent les sous-sols de Los Angeles. Pris dans un labyrinthe d’intrigues, les héros de ce thriller fantastique devront remettre en cause leurs propres croyances.
Action et Fantastique
John
Constantine étant incarné par Keanu Reeves sur le grand écran, les développeurs ont trouvé bon de le modéliser des plus fidèlement pour le jeu, et le moins que l’on puisse dire est que le résultat est des plus convaincants : un mélange de
Max Payne et de Neo, en clair
Constantine dispose d’un héros très charismatique, un très bon point. Ses animations sont, elles aussi, très réussies sauf peut-être quelques mouvements un peu raides mais en majeure partie le résultat est là aussi très bon. On ressent l’influence d’
Eidos Interactive avec l’enchaînement des niveaux qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain
Tomb Raider, la linéarité poussée à l’extrême. Néanmoins, on est bien loin de la sublime Lara Croft, l’action est omniprésente et le jeu regorge d’énigmes souvent très bien ficelées. On a également pu voir de nombreux effets spéciaux : John possède à son actif nombre d’incantations comme envoyer un essaim d’insectes sur un ennemi ou encore de lancer une chaîne d’éclairs. Les ennemis quant à eux sont assez variés, les plus basiques étant des humains parasités par des petits démons. Suivant le principe du film The Faculty, ces démons utilisent le corps des humains qu’ils habitent pour attaquer. Entre combat au corps-à-corps et incantations, le jeu semble donc disposer d’un système de combat plutôt bien géré, John étant le seul à pouvoir distinguer les humains des démons. Il est bien sûr possible dans le jeu de visiter le monde des Enfers à travers plusieurs niveaux, l’effet utilisé pour le passage d’un monde à l’autre est d’ailleurs très bien réalisé. Le monde des Enfers est dominé par des couleurs chaudes allant du jaune au rouge, des objets volent et manquent souvent de nous heurter, c’est un monde soigné et disposant d’une vraie ambiance. Ce passage entre les deux mondes n’est d’ailleurs pas sans nous rappeler
Soul Reaver.
Il faudra attendre février prochain pour voir Keanu Reeves casser du démon sur grand écran. On espère que la version finale de son adaptation vidéoludique sera aussi convaincante que celle que nous avons pu voir, malgré sa linéarité apparente. Peut-être bien que Constantine fera exception à la règle des adaptations bâclées. Patience donc…