Conditions de test : effectué à partir d’un code review Switch (OLED), bien au chaud à côté du saint radiateur.
Fin de carrière oblige, l’année 2024 fut loin d’être la plus éclatante pour la Switch même si la vieille avait néanmoins encore deux-trois trucs à nous dire. Et c’est peut-être par un hasard du planning de développement que nous avons eu droit cette année à une ré-exploitation des deux franchises historiques mais remaniées au féminin, peut-être aussi pour correspondre à l’époque. Il y a quelques mois
Princess Peach Showtime, et pour cette fin d’année
The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom, un titre qui va à la fois incarner une sorte de transition 2D des dernières évolutions en date de la licence mais aussi l’envie et pour la première fois (hors CDI et cross-over dans x genre) de nous faire directement incarner la princesse du Royaume d’Hyrule.
Les rôles s’inversent donc. Si pendant les premières minutes, on joue Link dans une phase routinière de la licence (traverser quelques zones et affronter Ganon), le héros à la tunique verte se fait ensuite piéger, non sans libérer juste à temps Zelda comptant bien lui rendre l’ascenseur tout en essayant de résoudre le grand mystère des failles qui sont apparues d’un bout à l’autre du territoire.
Grezzo n’a pas sué sang et eau pour la direction artistique, c’est la même que dans le remake de
A Link’s Awakening, et il est agréable de voir à quel point le jeu s’adapte doucement à la nouvelle ère, que ce soit la touche saut soudainement standardisée et même l’arrivée du lock moins pratique qu’en 3D (on ne peut pas changer à la volée) mais aussi il est vrai plus accessoire. On est limite en terrain conquis sur bien des aspects, que ce soit les peuples à découvrir comme les Gorons et les Zoras, l’habituelle chasse aux quarts de cœur, la cuisine dans un système très light (mais qu’on ne fait plus soi-même) ou encore la narration assez light, tout juste sympathique pour ce qui concerne les peuples, moins pour le reste avec une princesse en passant devenue muette (à l’écran, comme Link donc).
On peut se dire d’ailleurs que sur la forme, on a à peine l’impression de jouer à un spin-off tant rien ne démarque la princesse de son habituel sauveur, ce qui est franchement dommage car l’occasion était bonne pour apporter autre chose à la franchise au moins sur la personnalité, et sorti de quelques rares scènes (et la possibilité d’aller du coup chez les Gerudos sans se travestir ou s’infiltrer), on a au final la sensation de jouer un Link qui a la flemme de taper lui-même. Le jeu va néanmoins, et vous le savez, se démarquer dans son système de jeu d’une originalité certaine, où, parti d’une sorte de prototype pour un éventuel « Zelda Maker » comme l’a reconnu lui-même Nintendo, le joueur aura l’occasion de copier objets et ennemis alentours sous forme « d’échos » pour les réutiliser à sa guise afin déjà de lui laisser toute liberté dans sa façon de franchir les obstacles. Une formule qui nous rappelle évidemment
Tears of the Kingdom, et comme les épisodes Switch, l’exploration se montre assez libre même si un poil plus balisé : on a généralement le choix entre deux zones principales avant ensuite un autre choix du même type. Suffisant pour que deux joueurs empruntant chacun une voie différente, avec les sympathiques donjons qui vont avec, se retrouvent avec leur propre expérience de jeu (de par les échos entre les mains, et donc les possibilités associées).
Les premières heures, l’expérience est une totale surprise avec un besoin de réflexion constant pour exploiter les mécaniques des différents échos pour résoudre des micro-énigmes. C’est agréable et blindé de choses inattendues, jusqu’à parfois se rendre compte bien loin dans le jeu que nous sommes passés parfois à côté de choses pourtant évidentes (oui, j’ai capté dans la dernière ligne droite qu’on pouvait se regen en se posant sur un lit…). Malheureusement, le jeu va vite être frappé par le même mal que
Tears of the Kingdom, celui d’avoir tellement de liberté que certains problèmes vont être résolus un peu au pif, sans jamais savoir quelle était la méthode la plus naturelle. Ça et le fait de rapidement bénéficier d’éléments tellement cheatés qu’on en oublie le reste, notamment (les premiers acheteurs l’ont remarqué) la fameuse araignée qui couplée à la mécanique d’accroche permet de franchir les plus grands murs en baillant. Certaines séquences, parfois secondaires, nous obligent à accomplir des défis avec uniquement les moyens du bord mais il aurait peut-être été plus sage de nous brider également dans les donjons.
Et ce problème se rencontre également dans les combats. Zelda est dénué de force physique (et également défensive vu la vitesse où elle perd ses cœurs) et doit donc généralement faire appel à des créatures précédemment vaincues comme si nous étions dans
Pokémon. Un choix encore une fois très original pour la licence, mais pas toujours très fun, surtout que les affrontements sont également soumis à la totale liberté avec les aléas de facilité qui vont avec. Du genre le cube d’eau magique qui peut à lui seul buter n’importe quel ennemi random de la carte. Et c’est peut-être parce que les développeurs étaient parfaitement conscients de tout cela qu’ils proposent rapidement une « transformation en Link » (certes à recharger à chaque fois), au cœur de la totalité des affrontements de boss sauf le dernier, d’ailleurs très cool avec la musique qui va avec. Certes, on trouvera sans problème des gens qui vont nous prouver qu’on peut démolir la tronche de chacun sans jamais sortir son épée, les mêmes qui pianotent 36 touches à toute vitesse pour tuer un Lynel en 3 secondes, et c’est peut-être bien la preuve que cet épisode s’ancre dans cette nouvelle génération, plaisante et indéniablement populaire, mais pas forcément auprès des anciens qui ne seraient pas contre à un petit retour aux sources.
C'est moins 3 points ça normalement! 5/10
Le jeu est super sympas
Des jeux feignant comme ça j'en commande un par mois sans sourciller.
Je n'aurais jamais cru un tel renouveau possible de l'ancienne formule.
Pour l'instant je le préfère à TotK et comme c'est parti potentiellement le meilleur Zelda "2D".
Le remake de LA, lui était feignant.
Pas chaotique non plus.
Par moment c'est chiant, mais en optant pour le tri en "fréquence d'utilisation", ça amoindrit le problème vu que plus tu avances, plus tu as tendance à avoir tes petits favoris.
À noter qu’un mode difficile est activable, desactivable à tout moment.
Franchement, c’est un jeu rafraîchissant et très ludique. Ca se contente pas juste du gimmick de base, ca pousse les curseurs.
On plaisante, on plaisaaante...
Sans oublier que c'est pas très beau même sur émulateur, avec une da bien hideuse, combats et boss médiocre, que l'ost est insipide pour un Zelda, que les 3/4 des petits donjons c'est pour trouver des ingrédients smoothie à la con...
Et dire qu'un jeu comme ca à plus sur metacritic qu'un Wukong, la blague
Très loin du petit jeu sans prétention et bouche trou que je pensais trouver, c'est un très bon jeu qui rivalise de bonnes idées et de trouvailles de gameplay (je comprends pas ceux qui pestent contre ça pas besoin de rentrer dans le menu a chaque fois il suffit d appuyer sur L ou sur croix droite pour avoir toutes les métamorphoses sous les yeux ), seule connerie j'aurais aimé que ce soit séparé en 2 parties distinctes , une pour les objets une pour les monstres ... Quand aux graphismes pour l'instant perso zéro lag ou ralentissements a signaler (peut être la mise à jour 1.1 ?), juste ce putain de flou sur les bords exactement comme dans awakening...
Par contre je rejoins le test de Gamekyo c'est une occasion plus que manquée de jouer avec Zelda , il n y a simplement aucune différence que si on jouait avec le link habituel ...
Et je mets un bémol aussi sur le son, les musiques sont feignantes passe partout zéro thème mémorable, et les "voix" des PNJ qui interviennent sont bien casse bonbon aussi et il n y a même pas une option pour les désactiver !
Bref a part ça ce n'est ni plus ni moins qun très bon Zelda pour moi
Retrouver l'ancienne formule aussi joliment sublimé c'est de l'or en barre pour moi, qui n'adhère pas vraiment a TOTK.
Le framerate c'est dommage, le seul point noir pour moi
drybowser Quand aux graphismes pour l'instant perso zéro lag ou ralentissements a signaler (peut être la mise à jour 1.1 ?)
Non, le jeu rame bien dans l'openworld alternant sans cesse 30 et 60fps, apres si tu joues en portable ça se ressent moins je suppose.
Les boss sont plutôt sympas je trouve pour un "Zelda 2D".
Bon hormis le deuxième (l'espèce de taupe), même le balayeur de la machine à café aurait trouvé mieux
Pour le reste, de ce que j'ai joué, c'est sympa meme si on sent clairement qu'ils ne sont pas trop cassés la tête en reprenant la formule ToTK version simplifiée (euphémisme).