La Switch étant sortie le trois mars dernier, que va donc devenir notre bonne « vieille » Wii U ? Nintendo lui a offert son dernier grand jeu : The legend of Zelda, Breath of the wild. C'est une belle fleur pour décorer la tombe de la console à la mablette. Des gens se sont précipités sur cette Switch et le Zelda alors que celui-ci n'est que le portage de la version Wii U. Parlons un peu de tout ça car y'a matière.
La Wii U, une sympathique console de jeu sortie fin 2012, les gens n'ont apparemment pas trop compris le principe de la console, cela étant notamment dû à la communication désastreuse de Nintendo. « C'est quoi cette Wii U ? Une Wii2 ? On peut garder notre console mais faut acheter la tabl... la mablette, enfin le truc là ? Pourquoi des fois y'a la même image sur la tv et la mablette et des fois non ? Quoi ? Un gameplay asymétrique ? C'est quoi ce truc? ». Tant de questions de consommateurs potentiels médusés devant l'objet sans comprendre son fonctionnement.
Ce problème de communication a non seulement joué en sa défaveur, mais a de plus semé le trouble chez certains parents qui ne comprenaient pas très bien le principe. Ceux-ci sont allés ensuite au plus simple avec leur bambin en leur offrant une 3DS ou une 2DS moche sans chargeur secteur car au moins le concept était clair.
« Est-ce que vous avez des jeux dans votre console de jeux ? »
Est venu ensuite la fuite des éditeurs tiers qui avaient pourtant bien commencé leur affaire en sortant leurs titres sur Wii U en plus de les proposer sur les consoles concurrentes. Petit coup de gueule personnel au passage : « Ou est passé Aliens Colonial Marines ? La Wii U m'avait donné envie pour ce jeu et ZombiU et puis il n'est jamais arrivé ! » Merci pour la promesse non tenue ! Je ne sais pas si c'est la faute de Sega ou de Nintendo sur ce coup-là m'enfin, ça fait tâche alors que le jeu est bien sorti sur les autres supports (même si c'est une daube, c'est pour le principe). Les deux premières années, on pouvait faire d'autres jeux d'éditeurs tiers puis après, plus rien! Que tchi ! Le vide intersidéral question jeux ! Il ne restait plus que les jeux estampilés Nintendo et c'est tout ! Ah oui, y'avait bien leurs mémerdes en démat' qu'on achète pas parce que c'est du démat' (ça aussi, c'est pour le principe) mais c'est tout ! Nintendo a assuré seul, la survie de sa console jusqu'à maintenant ! Chapeau bas l'artiste car c'est pas évident de produire non seulement sa console mais en plus de la faire vivre avec ses jeux.
« Viens chez moi avec ta wiimote, tu seras mon pote »
Bon, malgré la quasi absence de ces éditeurs tiers, on a quand même pu jouer à la guéguerre avec des Calofs et taper dans la baballe avec un Fifa. Mais on s'en fout un peu en fait parce que lorsqu'on achète une console Nintendo, c'est pour jouer à leurs jeux principalement, jouer à du Mario, Zelda, Donkey kong, Metroid, Smash Bros, Mario kart etc. Et c'est là que cette Wii U a fait très fort avec ses licences Nintendo, un seul mot : Multijoueurs ! Le multijoueur sur Wii U est excellent grâce surtout au gameplay asymétrique qui n'a que vraiment été utilisé dans Nintendoland . Ce Nintendoland qui était un des premiers jeux sortis sur la machine (vendu seul ou en bundle) est selon moi, le meilleur exemple du jeu Wii U. On peut y jouer jusqu'à 5, un à la mablette et les autres à la wiimote. Le jeu Metroid Blast du Nintendoland est vraiment génial à plusieurs et laisse imaginer ce qu'aurait pu être un jeu plus conséquent sur ce principe. Même le jeu Zelda est très sympa avec l'archer à la mablette et les guerriers Link à la wiimote. Le mario chase est rigolo et recommandé à faire ce p'tit jeu avec ses enfants, vous aurez quelques fous rires ! Brefs, des jeux simples et amusant. Puis y'a eu quand même d'autres titres (je ne vais pas tous les citer) comme Mario party 10, Smah bros et Mario Kart et...STOP ! UN INSTANT ! LA CAROTTE ARRIVE ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Amiibo, dlc et season pass chez...Nintendo !
Et là, c'est le drame ! Nintendo était le dernier résistant, le rebelle du dlc et il a fini par tomber bien au fond de la chose comme il faut en faisant même pire que la concurrence : les amiibos. Nintendo a réussi LE tour de force, LA carotte dorée ultime avec ses amiibos, il a réussi à commercialiser des attrapes-poussière en plastique allant de 12 à 24€ voir même plus, qui amènent (ou débloquent) des features ingame ! Dites moi monsieur, ce ne serait pas ce que l'on appelle couramment des DLC ? Eh ben si ! Nintendo a fait des DLC physiques ! ! C'est énorme... Et les gens achètent ! En plus de ces amiicrottes, un truc dégueulasse arrive petit à petit sur le Mario Kart 8 et le souille : Des DLC pour Mario kart ! ! Nan mais t'y crois, toi ?! Purée de pois sauvage ! Des DLC dans un Mario Kart... Apportant des véhicules et des circuits pour un total de 16€ avec les deux DLC ou bien le pack DLC 1et2 pour 12€.
Ce qui n'est rien quand on s'intéresse à ceux de Smash Bros Wii U (dont certains sont compatibles pour la version 3DS sans chargeur secteur) qui comprennent... 129 DLC ! Cela va des packs de combattant à 34€93 en passant par des combattants individuels à 4€99 voir même 6€99 pour certains, sans compter des costumes pour 0€79, 1€19... Puis des stages supplémentaires par pack par exemple de 10€45 à 14€45. Ca me fait bien marrer quand je vois sur le Miiverse que des gens étaient content de montrer leur Ryu à 4€99... Les chiffres, c'est marrant aussi car ça permet de se rendre compte de certaines choses comme le montant total de tous les DLC version Wii U qui s'élèvent à 228€57 et 306€38 pour les versions Wii U/3ds !
Vous pouvez rajouter le prix du Smash Bros (59€99 sur l'e-shop) puis celui de tous les dlc Wii U par exemple : 288€56 l'expérience Smash Bros intégrale, soit quasiment le prix d'une Wii U !
Sonintsoft, les conneries communes
Il est indéniable que Nintendo a rejoint Sony et Microsoft dans la connerie des DLC et autres billevesées commerciales. Triste constat mais peut-on les blâmer pour autant ? Dur à dire bien que cette image de rebelle ne soit plus, il devenait sûrement vital pour Nintendo de s'aligner sur la concurrence pour engranger moult profits liés au dématérialisé. C'est comme ça, on y peut rien. Comme d'habitude, le seul moyen de montrer son désaccord face à ces odieuses pratiques est de ne pas acheter ces mémerdes honteuses.
Mis à part ça, quid de cette Wii U presque enterrée ? Eh bien c'est encore une excellente console taillée pour des expérience multijoueurs bien sympathiques, bien qu'elle ramouille dans les différents menus de l'interface. Pour tout vous dire, j'ai écumé les jeux PS4 multi offline/coop et je reviens toujours un moment ou à un autre, à rallumer la Wii U. De plus, elle est rétro-compatible avec les jeux Wii dont certains sont excellents, sans compter quelques perles de « la console virtuelle » comme les Street fighter que j'ai pu obtenir grâce à mes Nintendo points qui ont malheureusement disparu à l'heure actuelle, le programme « my Nintendo » remplaçant ceux-ci. La Wii U a un petit catalogue de jeux certes, mais quels jeux ! Vous avez de quoi faire sans compter le récent Breath of the wild qui est une tuerie astronomique. Il sera peut être sujet à un article plus tard si un jour j'ai le temps de le finir!
Conclusion : on veut enterrer la Wii U mais elle résiste à la manière de l'excellente Dreamcast, c'est une console que l'on ressort aisément pour faire de bons jeux et jouer à plusieurs, elle a encore sa place dans votre salon. Et pour la nouvelle Nintendo ? Eh bien ce n'est pas pour tout de suite, il va falloir attendre que cette console fasse ses preuves notamment avec ses jeux et ses problèmes de joy-con (entre autres)qu'il faudrait rapidement résoudre.
Alors, la Nintendo Switch est là, mais la Wii U c'est maintenant !
L'histoire d'un jeu sans prétention qui sort quasiment incognito en faisant un doigt zombifié bien levé en direction des autres grosses productions clinquantes et scintillantes mais vides. Depuis son early access sur PC en 2013, ce jeu de survie à la croisée des genres continue son petit bonhomme de chemin avec moult ajouts pour au final, sortir en juillet 2016 sur XBOX ONE et PS4 dans l'indifférence presque totale malgré un trailer cinématographique surprenant. 7 Days to die, développé par The Fun Pimps et édité par Telltale Games propose alors un jeu de survie à la sauce Minecraft mais affichant des graphismes réalistes : Du FPS, du RPG, du Tower Defense, des zinfectés (zombies et infectés)... Mais kekseksa ?
Cette génération de console n'a décidément pas fini de me surprendre... !
Après des tas de jeux super beaux solo ou online, dur dur de trouver du multi ! Rocket League, c'est chouette mais y'a pas que ça pour jouer à plusieurs sur le même écran, si ? Ah non, y'a du Minecraft, des jeux Lego, des jeux de sport et d'autres p'tits trucs m'enfin bon c'est pas la folie non plus !
Aimant particulièrement le coop offline et les jeux de zombies, je tombe sur des vidéos de ce jeu puis directement sur celui-ci qui m'attendait sagement sur son présentoir en magasin avec son petit prix (moins de 40€). Je regarde au dos de la boîte pour voir si les rumeurs qui couraient alors sur le net disaient vrai et là, PAF le chien ! Je vacille, manquant de tomber et de m'étaler comme une grosse baleine échouée en short (c'était l'été!) en lisant dans l'habituel petit encart bleu: 1-2 JOUEUR(S).
Oh, du mode coop splitté offline ! ! ! !
O gloire et générosité seigneur du jeu vidéo ! Merci pour votre bonté de nous donner enfin un peu de multi en local ! Je me précipite à la maison, petite installation (pas énorme la taille du jeu est correct : 2GO et des brouettes avec des MAJ) j'y joue un peu, beaucoup, passionnément en faisant une tite pause repas du soir, puis ma copine me rejoint dessus et c'est parti jusqu'à deux heures du matin ! Ah la la mes aïeux, quel jeu ! Quel bonheur de refaire du bon coop !
Certes les graphismes sont pas tip top mais on s'en fout ça n'a jamais fait un jeu, y'a des p'tits bugs de temps à autre mais sans plus, le constat est simple : quel plaisir à deux joueurs ! ! Si vous aimez l'univers post-apocalyptique en mode zombie, The Walking Dead, Minecraft (pour la construction) et la survie, mais my god ! ! Partager tout ça ensemble sur un canapé c'est juste excellent !
Il faut faire quoi dans ce jeu?
Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe du jeu est le suivant :
Vous êtes lâché aléatoirement sur une map qui peut être elle aussi aléatoire (selon votre convenance) et vous devez trouver de quoi fabriquer des fringues, armes et outils afin de pouvoir vous construire un abri afin de vous protéger des zinfectés (vous pouvez choisir l'apparition des zombies classiques ou modernes comme les infectés qui courent plus vite) qui seront (par défaut) plus virulents la nuit. Vous devez aussi apprendre à trouver de l'eau ou du moins à la rendre potable, trouver de la nourriture en fouillant un peu partout et bien sûr partir chasser les gibiers qui se baladent de ci, de la. Vous devez aussi gérer la température ambiante selon celle des différents biomes (mettez par exemple un chapeau en plein soleil afin d'éviter une déshydratation) mais aussi le bruit et l'odeur puisque les Z sont attirés par la viande fraîche...
Sans compter que tous les sept jours, une lune de sang se lève à 22h ce qui signifie qu'une horde de zinfectés affamés se dirigeront vers votre base afin de tester les défenses de celle-ci et par la même occasion, ces petits excités faisandés essaieront de vous grignoter un peu sinon c'est pas drôle ! Un système de progression de personnage est aussi présent, semblable d'ailleurs à celui de la saga des Elder Scrolls (Morrowind, Oblivion ou encore Skyrim) ce qui ajoute une petite dimension RPG non négligeable avec des points à répartir selon les compétences désirées.
Ambiance ambiance !
Le jeu s'avère prenant avec quelques petits coups de stress lors de la découverte de lieux catastrophés, le râle des zinfectés aidant. C'est bien simple, vous n'êtes en sécurité nul part puisque les morts vivants claudiquant à l'animation un peu saccadé vous prennent en chasse, détruisent les murs et portes et peuvent même creuser... Vous êtes prévenu ! Et c'est dans ces moments là que le coop offline prend tout son sens puisque lorsqu' un joueur vise un ennemi, l'autre peut couvrir ses arrières ou aller au corps au corps par exemple. Lors de séquences plus posées, un joueur renforce ou construit la base, l'autre peut aller chasser ou récupérer du matériel, bref c'est vous qui voyez comment vous voulez que votre 7 Days to die soit. C'est d'autant plus vrai que le jeu permet de paramétrer pas mal de truc avant que votre partie commence comme par exemple le pourcentage en quantité du nombre d'ennemis sur la map, la difficulté, la durée de vie des blocs destructibles, le comportement des zinfectés et leur agressivité etc.A noter que le jeu reçoit des MAJ régulièrement qui corrigent petit à petit celui-ci. Ce ne sont par contre, pas des MAJ à la hauteur de celles sur PC qui peuvent amener du contenu supplémentaire comme l'apparition des marchands par exemple.
Un jeu complet, généreux et partageur dont j'aurais bien du mal à lui reprocher quelque chose hormis ses graphismes datés, son animation souffreteuse et ses 2,3 DLC qui ne servent à rien puisque ce ne sont que des skins de persos (Michonne et Clémentine il me semble) enfin bon ,les DLC je m'en tamponne la nouille avec une pelle comme toujours.
La conclusion faisandée
Pour conclure sur ce test positif (pour une fois sur PS4!), ce 7 Days to die me remplit de joie, c'est exactement ce que j'attends d'un jeu vidéo : Fun, proposant du multi local ou du coop splitté, excitant, intéressant et intelligent, prenant... C'est bien simple, ce jeu est tout simplement mon coup de cœur de 2016 et rentre aisément dans mon top 3 des jeux PS4. Ca me fait bien marrer qu'il faille que ça soit un « petit » studio et non un Capcrotte, Ubichiotte ou autre, qui sorte un jeu aussi intéressant en proposant du SPLIT SCREEN pour que l'on puisse enfin s'amuser entre amis. Leurs triple « A » ne valent pas tripette, je préfère nettement mon petit « a » qui est bien plus chouette !
Je vous laisse cependant imaginer ce qu'aurait pu donner ce jeu entre les mains de plus grands studios comme ceux cités précédemment... Moi je sais ! Ce 7 Days to die serait comme les autres jeux : super beau, du solo, du online, du contenu maigrelet et plein de DLC ! Et le multi offline à la trappe comme d'hab'.
Quoi qu'il en soit, profitez de ce que ce jeu peut vous offrir en faisant fi de ses graphismes surannés et de sa technique souffreteuse, partagez-le avec un(e) ami(e) et jouez tout simplement à un jeu culte en devenir, un ovni sorti comme ça, encore vierge de toutes saloperies commerciales et douteuses.
Profitez de cette expérience, de ce jeu vidéo qui a été créé par des gens qui aiment le jeu vidéo, tout simplement.
VERDICT : 19/20
Et en bonus, mon premier live coop avec Aelanaya :
Dans une galaxie lointaine, très lointaine, une planète bleue polluée accouche en novembre 2015 d'un jeu vidéo très attendu puisque le dernier opus canonique remonte à novembre 2005. Celui de 2005 paru sur PS2, XBOX et PC est tout simplement énorme et déborde de fun. L'avis est unanime, c'est un excellent jeu que ce soit d'ailleurs en solo ou en multijoueurs. Dix ans plus tard, les aficionados attendent fébrilement le troisième opus qui n'en sera pas un, puisqu'il se nommera tout simplement « Star Wars Battlefront ». Un reboot ou un reprout ? Après avoir touché le jeu, il semblerait que le faucon millenium ne « fauconne » plus aussi bien qu'avant et que le jeu ressemble pas mal à Tatooine puisqu'il s'avère être aussi désertique que la fameuse mais aride planète d'Anakin Skywalker.
Dans notre époque vidéo-ludique bien pourrie par le online, les mises à jour intempestives qui remplissent le disque dur de nos consoles et les DLC honteux et affligeants, un jeu comme ce Star Wars Battlefront est l'archétype parfait, le témoin ignoble de cette génération navrante de consoles de jeu vidéo.
J'avais été très emballé par les teasers et premières images de gameplay de ce Battlefront. Je m'étais dis « purée ça va être énorme entre potes si c'est aussi bien voir mieux que le deuxième opus sur PS2 ! ». En effet, graphiquement et fidèlement parlant le jeu s'annonce énorme. Y'a les « piou-piou » des fusils blaster ; les musiques et les explosions... Woah ! Et puis le jeu sort, les premiers tests sortent, les avis des joueurs aussi et là c'est « Beuwoark ! ». C'est un fait, le jeu sort incomplet en terme de contenu, tout est encore misé sur le online et déjà, une flopée de DLC est prévue donc je passe mon tour encore une fois.
Une envie de "Star Wouarze"
Cependant voilà, janvier 2017 j'ai une petite envie de frags dans une galaxie lointaine, encore bercé par l'excellent film Star Wars Rogue One que j'avais hésité à aller voir au cinoche et qui au final, s'est avéré être une agréable surprise ! Nettement supérieur au « Réveil de la farce » de 2015 avec l'autre Kilo de rennes et son charisme en carton. Bref, je regarde des vidéos de ce Battlefront, de ce qu'il peut offrir aux joueurs offline sachant que le jeu sera destiné à être joué en splitté, pour ma part. Je prends mon portefeuille à deux mains et devant le prix finalement abordable en magasin (19€90 précisément) je me dis « allez, c'est pas trop cher mon frère et ça va être quand même marrant le mode survie en coop ». J'arrive à la maison, insère le jeu qui ne demande que 20 GO d'installation. Et ô surprise, je vois qu'il y a une MAJ de 23,89GO qui ne demande qu'à remplir mon disque dur ! Jugeant que la taille de l'installation de départ est bien suffisante pour ne faire que du mode survie, je refuse le téléchargement de cette MAJ bien gourmande.
Bref, je fais quelques parties avec un ami, on se surprend même à y jouer jusque tard dans la nuit, on essaie même des maps en difficile pour plus de challenge. Bon, c'est pas folichon mais on se marre ! C'est fun de pouvoir refaire du coop splitté contre des bots surtout que nos pauvres bots sont les bébêtes noires de nos PS4 et XBOX ONE puisque ces bots sont devenus une espèce menacée, proche de l'extinction, snif. Après avoir fait les beaux jours de nos vieilles consoles comme la N64 avec son cultissime Perfect Dark (encore à ce jour pour moi le meilleur et le plus riche des fps existant, je répète), les bots sont débotés et le online payant les remplace, beurk !
La MAJ des zétoiles
Puis, cette coquine de PS4 a profité que je sois à fond dans mes quêtes de Skyrim pour me télécharger en juif la grosse et grasse mise à jour du Battlefront. Je m'aperçois trop tard de cette vicieuserie : le mal était fait ! De 20 GO la taille du Battlefront arrive maintenant à exactement 43,89 GO ! Le petit coquinou ! Tant pis, on laisse on verra après si ce téléchargement valait la chandelle ou la poubelle.
Je relance le jeu plus tard pour le faire découvrir à Darthspike et là, PAF le chien ! Carrément un nouveau mode de jeu dans le menu ! Jouable en solo comme en splitté avec des bots ! Des batailles enfin dignes de ce nom, du 20 contre 20 ! C'est enfin la guerre des étoiles : çà pète réellement de partout, y'a des véhicules et des vaisseaux pilotables, on peut même prendre des héros (mais pas tous, les autres sont bloqués ! WTF?)et jouer Dard Davor ou encore Luke Jessuietonpère et c'est assez fun, j'avoue. Bref, c'est ce qu'on était en droit d'attendre d'un tel jeu... Dès sa sortie et non un an plus tard (cette MAJ est sortie été 2016) ! Bon, ce mode c'est pas non plus la conquête galactique sur PS2 et puis on peut pas paramétrer grand chose m'enfin, c'est mieux que rien et puis c'est gratuit.
Ce qui fait que tout ceci amène une sacrée problématique : Un jeu vidéo « physique » acheté tel quel dans le commerce est dans ce cas, un jeu incomplet comme le prouve cette grosse MAJ qui rajoute du contenu. Les DLC sont aussi de la bonne grosse carotte puisque déjà, ce sont des DLC donc de l'anusage maximal par essence et qu'ensuite ils ne concernent que le online ! Les maps des DLC ne sont pas compatibles avec le offline ! Mais c'est merveilleux ! ! Pour couronner le tout comme dans tous les jeux maintenant, y'a pas de notice, encore moins papier que virtuelle par ailleurs, les stats de joueur et la personnalisation ne concernent là encore QUE LE ONLINE.
Dur dur d'être offline
Online, online y'a plus que ça dans nos jeux et c'est très très chiant car je prends cette mode comme un signe de fainéantise et de facilité des éditeurs, ce qui emmerde les joueurs qui veulent jouer en famille ou entre amis SUR LE MEME ECRAN comme avant sur les autres consoles de jeu (Dès Space Invaders sur l'Atari 2600 on pouvait jouer à deux pour info)! Et puis faut pas oublier que si vous voulez jouer en ligne sur ce Battlefront comme sur d'autres jeux qui le proposent (pour ne pas dire tous les jeux) en plus de payer votre console, votre jeu, votre box internet, vous devez payer votre PS+ ou votre Gold enfin bon je ne vous apprends rien, vous la connaissez la carotte dorée !
Star Wars Battlefion
Pour conclure, ce Star Wars Battlefront est symptomatique de notre époque vidéo-ludique bien merdique : Gangrené par ses MAJ interminables, ses pourritures de DLC et son contenu de base aussi grand qu'un Ewok, il brosse les fans dans le sens des poils de Wookie en leur crachant à la tronche du fan service (le jeu est très fidèle à la saga Star Wars cela dit) où le online supplante avec arrogance l'expérience de jeu offline, pour peu qu'il soit besoin de préciser que le jeu en ligne est le mètre étalon du jeu vidéo actuel. Ce Star Wars Battlefion est une sorte de monstre, un « Some Kind of monsteeeeer » (les métalleux comprendront) difforme et court sur patte qui ne vivra pas très longtemps, qui déambule maladroitement avec un bon gros doigt levé en direction des joueurs. Ce n'est pas avec cet opus que le faucon millenium passera en vitesse lumière, espérons qu'avec le prochain volet qui s'annonce plus complet, on aura plus de chose à se mettre sous le sabre laser. Il en résulte que pour une somme modique pour un jeu vidéo, vous pourriez éventuellement vous amuser en écran splitté cela dit. Mais pour l'heure avec cet ersatz de Battlefront, nous sommes tombés bien profond dans le côté obscur du jeu vidéo, mon jeune padawan...
VERDICT : 10/20
Et ma p'tite vidéo personnelle qui va avec car faut pas déconner non plus :