La Wii avait son Wii Sports, la Wii U a son NintendoLand. Une comparaison qui a souvent été placée dans les discussions liées au lancement de la machine et si Nintendo se devait évidemment d'être l'un des piliers dans l'apprentissage amusant des fonctionnalités du GamePad, surtout pour le grand public, le coup du combo Mii + Party-Game avait clairement de quoi faire peur vu à quel point ces deux plats furent loin d'être une rareté sur la console à télécommande. Presque un sentiment de lassitude avant de placer la galette dans la machine, pour au final être assez surpris.
Comme la plupart du temps dans ce genre de titre, il est inutile de chercher un scénario ou ne serait-ce qu'un fil conducteur pour se plonger dans cette espèce de mini-parc d'attraction à la gloire de Nintendo, où nous naviguerons soit via un petit menu de sélection pour chaque épreuve, soit sur la place centrale pleine de Miis en dirigeant directement notre avatar tout en utilisant la gyroscopie pour bouger la caméra (idée foireuse en passant). Premier constat : c'est plutôt sympathique visuellement parlant avec de belles teintes offrant un certain vent de fraîcheur dans ce monde de brute et on appréciera également le fait que notre Mii soit « reskiné » selon le thème de l'épreuve, allant même jusqu'à nous faire regretter que la firme n'ait pas fait évolué les options propres à la création de notre avatar, les choix étant les mêmes que sur 3DS et Wii. Mais ceci est certes une autre histoire.
Pas de mensonge concernant le contenu : NintendoLand nous propose une douzaine d'épreuves clairement variées, à raison de six jeux en solo, trois en coopération, et enfin trois autres en aspect compétitif. Cela peut paraître assez peu vu de loin mais il y a largement de quoi faire, la replay-value étant au rendez-vous. Et ne perdons pas de temps en nous attaquons aux épreuves en solo avec tout d'abord Donkey Kong Crash Course, indéniablement celle qui donne le plus envie de balancer son coûteux GamePad par la fenêtre, non pas à cause de sa qualité, mais tout simplement parce que c'est d'une atroce difficulté. Ici, on reprend l'univers du vieux titre arcade pour proposer au joueur d'incarner un petit chariot devant aller d'un point A à un point B en se servant de la gyroscopie et en prenant garde à la physique clairement bien gérée. Une pente mal maîtrisée ou une vitesse d'approche trop rapide et c'est le crash pour rebooter au dernier checkpoint. Aussi énervant que gratifiant lorsqu'on arrive toujours un peu plus loin.
Plus posé, le Fruit Cart nous met aux commandes d'un mécha-Yoshi ayant apparemment très fin. Le concept, juste excellent et justifiant parfaitement l'intégration du GamePad, nous demande de tracer la route à prendre pour arriver jusqu'à la sortie tout en gobant obligatoirement tous les fruits en route. Le vice, c'est que les pièges et l'emplacement des fruits en question ne sont affichés que sur la télé et il faudra user de certains indices comme les ombres ou tout simplement votre capacité à analyser les distances pour ne pas vous tromper. De nouvelles fonctions s'obtiennent les stages allant, tandis que la difficulté grimpe rapidement en flèche comme avec des fruits mobiles. Une simplicité efficace qu'on retrouve dans la reprise de Ballon Fight où on dirigera notre petit personnage en créant le vent avec l'écran tactile.
Seulement, toutes les épreuves ne sont pas du même acabit. L'Octopus Dance, demandant de recréer des mouvements via les deux sticks sous fond de rythme se montre bien plus fun que le très passable Captain Falcon's Twister Race qui se cantonne à de molles courses via la gyroscopie, là où il y avait bien mieux à attendre d'une série dont on souhaite toujours le retour après des années d'absence. Petite déception également pour la reprise de Nazo no Murasamejô (vieille licence Nes jamais sortie du Japon) où on ne va pas plus loin que le bourrinage dans le lancer de shurikens avec certes une envie de jouer de la précision tout en sentant que le GamePad n'est pas fait pour ce genre de mini-jeu. Une certaine inégalité donc, mais on notera tout de même que malgré l'affiliation solo, le principe de scoring propre à chacun permettra de s'occuper même à plusieurs en se passant tout simplement le pad pour toujours tenter de faire mieux que le voisin.
Coté coopération, The Legend of Zelda : Battle Quest reste une valeur sûre où cinq joueurs se plongeront dans la peau de simili-Link, celui au GamePad s'occupant de balancer des flèches tandis que les autres à la Wiimote combattront au corps-à-corps. Plusieurs niveaux, plusieurs boss, l'une des sessions les mieux travaillés en somme. Un plaisir qu'on retrouvera davantage avec Pikmin Adventure que dans Metroid Blast, ce dernier n'offrant que quelques vagues d'ennemis à broyer avec une certaine nervosité mais une maniabilité du vaisseau à revoir pour le joueur au GamePad. Si évidemment le fun monte en flèche en fonction du nombre de joueurs, sachez tout de même que rien ne vous empêchera de vous y essayer en solo, en attendant que les potes débarquent à la maison.
On terminera par ce qui est sans doute le point fort du jeu : les épreuves d'affrontements en 1 contre 4, le joueur au GamePad se chargeant de s'éloigner du reste du groupe pour profiter tranquillement de son propre écran en évitant les regards indiscrets. Les habitués aux soirées FPS et/ou jeux de foot risquent de se prendre une belle claque devant la possibilité de s'offrir un paquet de fous rires avec des concepts d'une efficacité remarquable, comme cette sorte de remake du projet avorté Pac-Man VS dans l'univers de Luigi's Mansion où les quatre joueurs à la Wiimote se retrouvent cloisonnés dans un petit niveau en vue du dessus, se devant de survivre fasse aux assauts du joueur au GamePad incarnant un fantôme invisible qui ne peut-être touché que par le faisceau des lampes torches, aux piles très limitées. Tout le trip vient du fait que le fantôme devra tenter de capturer chaque joueur qui verra sa Wiimote vibrer au fur et à mesure que le Némésis approchera, rajoutant autant de stress que de fun.
L'épreuve dans l'univers d'Animal Crossing jouera également sur ce concept avec le joueur au GamePad incarnant deux chasseurs (un par stick, ce qui demande un minimum de concentration), tandis que les autre autres ont pour but de manger une quarantaine de bonbons en coordonnant leurs actions. Problème, plus le personnage en mange, plus il a du mal à se déplacer, l'obligeant parfois à en recracher lors d'une fuite. Mario Chase offre lui l'inverse puisque c'est cette fois celui au GamePad qui est chassé par les quatre autres (des Toad), dans une espèce de jeu de cache-cache où là encore, la coordination est primordiale pour attraper le pauvre Mario qui tente de s'échapper.
En conclusion, la plus grosse partie des épreuves se montrent donc à la hauteur, même si on aurait sans problème préféré que Nintendo mette davantage de coté les sessions solo au profit des parties à plusieurs, surtout en compétitif. Après tout, rares seront les joueurs à acheter le jeu pour y jouer seul. Et quitte à être dans les défauts, on signalera malheureusement un certain manque de renouvellement, faisant du titre un sujet à soirées inoubliables mais qui aura des chances de finir rapidement dans sa boîte pour n'être ressorti qu'une fois tous les six mois si l'occasion se présente. Les développeurs ont certes poussé l'envie d'y rester avec une tonne de tampons à débloquer (plus ou moins équivalent à des succès/trophées) mais nous n'aurions pas refusé des épreuves plus complètes (certaines n'ayant qu'un seul tableau) et pourquoi pas des classements en ligne, bien des parties se prêtant justement au scoring qui n'a aucune chance d'être enregistré autrement qu'en prenant une photo pour balancer le tout sur le Miiverse.
Conclusion : Une fois n'est pas coutume, Nintendo parvient à sortir du lot sur un marché totalement saturé depuis des années. Tout n'était pourtant pas gagné avec un solo loin d'être inoubliable, certaines options absentes, l'obligation d'avoir un matos conséquent pour profiter de l'ensemble (1 GamePad, 4 Wiimote Plus, 4 Nunchuck !) et deux-trois épreuves à oublier. Quelques sessions à plusieurs et un paquet de fous-rires prouvent tout de même que l'achat reste conseillé pour les personnes déjà équipés, qui n'auront de toute manière aucune raison d'avoir peur au niveau rentabilité vu les habituelles grosses licences multijoueurs qui arriveront dans le futur.
Vraiment fun. Un jeu qui meme sans bundle aura le mérite que l'on s'y attarde. Des modes pour un style plus solo, des modes pour un style multijoueur (offfline) qui exploiteront la mablette d'une très bonne façon. Des univers Nintendo que l'on aime (metroid, pimkin, zelda, mario, donkeykong, etc) à la sauce Mii qui vous feront découvrir un peu votre machine!(jeux au giroscope, au stylet, micro, etc) Une difficulté à la hauteur qui permettront aux aficionados quelques bonnes heures avant de pouvoir fanfaronner auprès de leurs potes d'avoir eu le mérite de golder un stage :)
Je trouve ce jeu assez unique dans son genre .
On plonge dans un monde Nintendo, ou on retrouve 12 univers different, tout est fait pour plonger dedans ( musiques, graphismes, gameplay etc... ) .
Certains jeux sont assez longs, une dizaines de niveaux pour certains ( Pikmin, Zelda ... ), voir plus, et d'autres ou c'est a nous a faire durer le jeux en battant des records ( Yoshi, ballon Fight ...)
Le gamePad est bien utilisé dans chaque (mini) jeux, et l'interaction du miiverse et vraiment sympa !
Le jeu aurai été parfait avec un mode multijoueur en ligne, et un monde online aussi ouvert que Home sur PS3 ..
Peut être des futurs add-on sur le eShot ?? En tout cas j'espere !
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