Avec Dead Island 2, le studio Dambuster a juste cherché à faire un jeu fun
Le petit succès de l'ex-arlésienne Dead Island 2 doit donner le sourire à Deep Silver après l'échec de Saints Row, et les félicitations s'imposent envers le studio anglais Dambuster qui sera donc parvenu à bien reprendre en main le chantier maudit, en trouvant tout simplement les bons objectifs de management.
S'entretenant avec IGN, les responsables de la boîte ont en effet expliqué que ce qui a causé du tort au projet initial, à l'époque entre les mains de Yager, c'est un surplus d'ambitions pour des effectifs qui n'en avaient vraisemblablement pas les épaules. Dead Island 2 devait au départ proposer un monde ouvert plus que massif, couvrant une partie de la Californie (pas à l'échelle, heureusement), avec du coop à 8 (!!) et de multiples choses bien trop complexes au point d'en oublier l'efficacité de développement et le facteur fun.
Dambuster a opté pour plus simple : un terrain de jeu plus petit (Los Angeles), de multiples zones ouvertes, de la coopération uniquement à 3, et de l'amusement. Point. « On va juste faire s'affronter des gens contre des zombies, et nous avons un moteur bien gore qui va rendre les combats vraiment vraiment viscéraux. » Voilà.
Résultat, un lancement sur 5 machines, aucun problème technique d'importance, des retours positifs de la communauté et 1 million de ventes en 3 jours.