C’est dans les studios de l’éditeur THQ que nous avons pu, vendredi 3 février, découvrir en avant-première le nouveau bébé de la Team 17, Worms : Open Warfare, spécialement conçu pour les deux consoles portables actuelles. Worms a décidé de revenir aux sources pour le plus grand bonheur des possesseurs de Nintendo DS et de PSP.
C’est en compagnie de Kelvin Aston, Assistant Producer chez
Team 17 sur le nouvel épisode des Worms, que s’est déroulée la présentation.
Worms : Open Warfare symbolise un retour aux sources que beaucoup attendaient : reprenant grosso modo l’ensemble du contenu de Worms premier du nom, sorti en 1995,
Worms : Open Warfare marque donc un retour à la 2D pour les consoles portables.
Le retour des vers domestiques
Néanmoins, n’ayez pas peur de retrouver d’horribles tas de pixels à l’écran : le moteur graphique utilisé est sensiblement similaire à celui de
Worms 2 et
Worms : Armageddon. Foncièrement, le jeu est identique sur DS et PSP, à quelques détails près bien sûr. Les seules différences résident au niveau du menu et de la sélection des armes qui peuvent s’activer à l’aide du stylet sur la DS. Cette dernière offre aussi la possibilité de jouer à 4 avec une seule cartouche en Wi-Fi, tandis que 4 UMD seront nécessaires sur la PSP. La protégée de
Sony proposera en revanche un graphisme plus fin, ainsi que quelques effets 3D sur les cinq styles de décors que propose le jeu (neige, plage, enfer, jungle, et roche). Différents niveaux de zoom, via les boutons L et R, permettent de bien appréhender les stratégies à utiliser, et l’on pourra aussi visualiser l’ensemble de la zone de jeu en déplaçant la caméra sur toute l’aire de jeu. De plus, le générateur de cartes propose quelque 10 milliards de possibilités, de quoi s’occuper un moment !
Meurs !
Worms est bien entendu conçu avant tout pour y jouer entre amis, mais la
Team 17 a aussi pensé aux joueurs esseulés en leur proposant 3 différents tutoriaux pour apprendre les bases de la Worm-Attitioude, ainsi qu’une vingtaine de challenges contre l’ordinateur. Les trois niveaux de difficulté proposés font varier le niveau des vers adverses, tandis que des tas de données sont personnalisables (nombre de manches, vie des vers, durée de la partie, choix des armes, etc.). Kelvin en a profité pour nous expliquer le choix de son équipe, qui a été de proposer l’intégralité des options de jeu dès le début (pas de bonus déblocables), et qu’a priori, aucun contenu téléchargeable ne devrait voir le jour. Il est donc tout à fait possible de choisir par exemple « airstrikes infinis » avant d’entamer une partie. Au niveau des armes disponibles justement, on retrouvera le strict minimum, instauré par
Worms en son temps : bazooka, homing missile, grenade, banana bomb, airstrike, fusil à pompe, dragonball, fire punch, téléportation, jetpack, ninja rope, objet pour creuser, barre métallique de protection, sans oublier l’inusable mouton, le kamikaze et quelques autres armes. On peut aussi toujours passer son tour comme une poule mouillée (ou un fin stratège… c’est selon).
Malheureusement, pas de mouton volant, pas de sainte grenade et encore moins de batte de baseball. Dommage que certaines armes cultes des volets antérieurs n’aient pas été incorporées. Pour le reste, on retrouve les données habituelles, à savoir qu’il y a un maximum de 4 équipes sur le terrain avec 4 vers par équipe, soit 16 vers, qui se livrent un combat sans merci. Il est possible de choisir la voix de nos worms, leur nom, leur style de pierre tombale, ainsi que l’humeur des vers du CPU : vengeur, insouciant ou stupide (trois humeurs qui entraîneront des réactions très diverses, vous l’aurez compris). Enfin, dernier détail, et pas des moindres : les développeurs ont écouté la voix sacrée des joueurs qui désiraient voir réapparaître les vidéos humoristiques du premier volet, et c’est ainsi qu’il est possible de visionner dans le menu toutes ces vidéos revisitées pour l’occasion.
Worms : Open Warfare nous a été présenté dans sa version quasiment définitive, et l’on peut d’ores et déjà affirmer qu’il s’agit là d’une réussite incontestable. A défaut de révolutionner le jeu vidéo, ce nouveau Worms réutilise intelligemment les bases de son succès pour notre plus grand plaisir. Dommage simplement que le nombre d’armes soit assez restreint. En tout cas, les DS et PSP vont chauffer le 31 mars, c’est une certitude ! « Tu vas l’regretter ! »