Depuis quelques années maintenant, Atari comble les fans de Dragon Ball Z en éditant les jeux de Bandai aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. C’est donc en toute logique que l'adaptation PSP d'une des plus grandes sagas de tous les temps est récemment parvenue dans l’antre de la rédaction…Premiers contacts.
Dragon Ball, qui n’a jamais entendu parler de cette saga mirifique, qui porta alors au rang de dieu vivant le très célèbre mangaka, maître Akira Toryama. Dragon Ball déchaîna des passions à travers le monde entier et dès l’avènement de notre bien-aimée Famicom, le petit Sangoku se battait déjà contre des armées de pixel. Aussi, au fil du temps, les jeux estampillés Dragon Ball n’ont jamais vraiment quitté les processeurs des consoles nippones. Il est donc normal de voir aujourd’hui débarquer une version PSP de cette saga magique intitulée
Dragon Ball Z : Shin Budokai ! Mais en a-t-elle encore la saveur ?...
KAMEHA…
Après la Playstation 2 et sa série « Budokai », la PSP se dote désormais de son propre DBZ avec son lot de nouveautés. En effet, terminés les modes Histoire reprenant la totalité des aventures de notre cher Goku, place désormais à une histoire annexe bien appréciée des fans, celle du célèbre Janemba, qui terrorisa toute notre petite famille dans le dessin animé intitulé en France : « Fusion ». Se situant en plein milieu de l’aventure avec Buu, Janemba fut créé par erreur par un gardien des enfers totalement étourdi. En effet, toutes les mauvaises âmes resurgirent et le préposé au nettoyage des âmes fut possédé et devint alors Janemba. Il était temps que nos héros agissent !
Après une superbe intro nous mettant parfaitement dans le bain, les modes habituels font enfin leur apparition : Histoire, Arcade, Multijoueur etc.… Le mode histoire reprend donc la trame de « Fusion », agrémentée de quelques petits passages supplémentaires, histoire de donner plus de piquant au scénario et une durée de vie accrue, composée de 5 chapitres A noter la présence d’un personnage inédit dans la série Budokai : Pikkon. Ennemi de Goku dans l’OAV précèdent, il se joint a notre équipe pour venir à bout de Janemba. Un nouveau venu qui porte donc à 18 le nombre de personnages à découvrir dans cet opus. Un mode particulièrement intéressant fait aussi son apparition puisque via le WiFi de la PSP, plusieurs joueurs pourront se rencontrer et ainsi bénéficier d’une carte de visite entièrement personnalisable, mais également d’un classement de puissance afin de définir le meilleur combattant.
…MEHA !!!
Une fois le jeu lancé, ce n’est pas une simple gifle, mais un véritable coup de poing que l’on se prend en plein visage. Le
cel shading rayonne littéralement sur l’écran toujours aussi envoûtant de la PSP. Le format 16/9e nous fait profiter au mieux de ces champs de bataille gigantesques qui reprennent la majorité des décors du dessin animé (Ile, Salle du temps et de l’Esprit, décor enneigé…). Les animations des personnages sont très fluides et le jeu est d’une nervosité tout simplement phénoménale. Les coups pleuvent avec un dynamisme saisissant, enchaînements, parades et autres boules de feu pour enfin terminer sur le coup ultime de chaque personnage. Superbe. Pour nos célèbres combattants, tout dépendra donc de leur réserve de ‘Ki’ qui permettra bien souvent de déclencher un véritable feu d’artifice. Cependant,
Dragon Ball Z : Shin Budokai pourra rebuter certains joueurs du fait de l’absence de décors destructibles et l’impossibilité de passer par toutes les phases Sayen durant le combat. Par conséquent, si un combat doit se passer en Super Sayen 2, et que vous veniez à perdre toute votre énergie, il vous suffira d’en emmagasiner suffisamment pour repasser directement en Super Sayen 2. Un choix délibéré selon l’éditeur, qui permet au soft de ne pas s’encombrer de temps de chargement trop longs, et de faire de ce
Dragon Ball Z : Shin Budokai un jeu portable très agréable. Point de vue sonore, les musiques rappelleront d’excellents souvenirs à certains et afin de soulager les plus anxieux, l’éditeur nous a affirmé que les voix des protagonistes seront proposées en japonais lors de la sortie du titre en Europe.
La maniabilité est exemplaire et il sera aisé pour les inconditionnels des opus précédents de réaliser la totalité des attaques disponibles. On notera tout de même l’absence de combos automatiques présents dans
Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi et
Dragon Ball Z Budokai 3, ainsi que des attaques spéciales nettement moins spectaculaires, mais qui permettent toutefois de ne pas couper l’action, et de conserver un rythme véritablement endiablé. Cependant, ne gâchons pas notre plaisir pour ces quelques détails, car une fois en main et les yeux rivés sur l’écran, un fun incroyable vient se greffer à l’éblouissement des premières minutes.
Dragon Ball Z : Shin Budokai semble donc en mesure de constituer une très grosse surprise pour notre PSP, qui, par son gameplay nerveux et efficace et affichant une technique redoutable nous fera allègrement patienter jusqu’au prochain opus console. Dragon Ball Z : Shin Budokai est attendu de pied ferme pour la fin avril 2006 en Europe, les fans sont prévenus.